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Tremblement de terre à Jijel Un séisme de magnitude 4,9 enregistré

Un nouveau séisme d’une magnitude 4.9 sur l’échelle ouverte de Richter a été ressenti hier, dans la wilaya de Jijel, a indiqué le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag) sur son site. Le tremblement de terre a été localisé, d’après la même source, aux environs de 8 h 24 du matin, à trois kilomètres au nord-est de la commune d’El-Aouana, relevant de cette même wilaya.
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Il y a lieu de signaler que ces deux derniers mois ont été particulièrement rythmés par une activité sismique assez dynamique. Afin d’illustrer le caractère récurrent de ce phénomène durant ce laps de temps précis, il est utile de rappeler que depuis le 2 janvier 2020 jusqu’à hier, le Craag a répertorié en tout pas moins de dix secousses telluriques d’une intensité plutôt modérée. Dans la wilaya de Béjaïa, deux séismes d’une magnitude 3.0 ont été enregistrés au niveau d’Aokas et Darguina.
A Boumerdès, trois secousses ont été ressenties à Dellys et Legata, affichant 3.1 à 3.3 sur l’échelle de Richter. D’autres régions situées à Aïn Témouchent, Mascara ou encore Chlef ont également fait l’objet de légers tremblements de terre en ce mois de janvier, et dont la magnitude ne descendait pas du seuil des 3 degrés. Fort heureusement, aucun dommage n’a été signalé étant donné l’intensité de ces séismes qui reste modérée.
Toujours est-il que la fréquence de ces secousses laisse transparaître chez certains une légère inquiétude, qui les pousse à se demander « si cette activité sismique est normale ». Car, même si aujourd’hui, les Algériens ont fini par s’accoutumer quelque part à la forte sismicité de leur région, il n’en demeure pas moins que dès qu’une secousse est enregistrée la panique reprend le dessus.
Répondant à cette question récurrente, les spécialistes du Craag avaient expliqué à maintes reprises que la forte activité sismique qui caractérise la région du nord est liée au rapprochement du continent africain et de la zone euro-asiatique.
Les mêmes experts ont souligné que cette activité se manifeste « par une sismicité quotidienne marquée par 2 à 3 secousses par jour, généralement, non ressenties par la population et parfois par des secousses concentrées dans des régions particulières comme Hamam-Melouane (Blida), Béjaïa, Aïn Azel et actuellement à Mihoub (Médéa) ».
A propos de l’enchaînement de ces secousses qui peuvent être « faibles ou modérées », à certain moment, les chercheurs du Craag rassurent qu’une série de secousses ressenties à intervalle régulier « permet de relâcher l’énergie sismique » dans telle ou telle région. Ce qu’il faut intégrer aujourd’hui, c’est qu’incontestablement, il plane sur l’Algérie une menace quotidienne inhérente au risque sismique. Car comme il a été développé dans un billet publié sur RURAL-M Études sur la ville – Réalités urbaines en Algérie et au Maghreb en janvier 2018, « Le pli-faille du Sahel, qui s’étend de Tipasa à Boumerdès fait partie des cinq failles actives identifiées dans la région (en plus de failles potentiellement actives en mer Méditerranée), engendrées par la convergence des plaques tectoniques africaines et eurasiennes ».
D’un autre côté, mis à part les séismes du 21 mai 2003 à Boumerdès, celui du 22 décembre 1999 à Aïn Témouchent, celui du 5 octobre 1980 à Chlef, et enfin du 20 octobre 1989 à Tipasa, les tremblements de terre qui surviennent en Algérie dépassent rarement la magnitude de 5 degrés. Il faut, par ailleurs, souligner que les graves dégâts matériels ainsi que les innombrables morts enregistrés lors de ces terribles drames ne sont pas seulement dus à l’intensité du séisme.
En effet, le caractère destructeur d’un séisme est également favorisé par la nature du sol, mais encore à la conception et la construction de bâtisses qui ne respectent pratiquement jamais les normes sismique. Pour rassurer davantage la population, les chercheurs du Craag insistent sur le fait que bien que l’Algérie représente une zone sismique, « l’activité demeure modérée ». Comme ils ont écarté « le risque d’un tsunami dévastateur, en cas de tremblement de terre en mer ».
M. Z.
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