Pour assurer une meilleure récolte et un bon
approvisionnement du marché local en produits agricoles, une cellule de
suivi sectorielle chargée de l’application et du suivi des résultats
issus des assises nationales de l’agriculture a été officiellement
installée, hier, par le ministre de l’Agriculture, du développement
rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi.
Samira Azzegag - Alger (Le Soir) - Plus de 80 recommandations ont été, en effet, retenues, lors des assises nationales sur l’agriculture organisées les 23 et 24 avril 2018, pour trouver et adopter les meilleures mesures, afin d’assurer une augmentation de la production nationale. «La commission est tenue de formuler des rapports cycliques et des données chiffrées sur les réalisations faites sur le terrain», a précisé le ministre qui rappelle que l’Algérie a produit en 2017 pour une valeur de 3 060 milliards de dinars, ce qui représente une participation à l’évolution du PIB à 12,3% et une moyenne de croissance de 8%. Parmi les recommandations approuvées, il y a lieu de citer l’augmentation de la production nationale de manière à couvrir la demande du marché, la subvention des agriculteurs et des aviculteurs et leur assurer un bon suivi, encourager l’investissement des jeunes dans l’agriculture…
En ce qui concerne les préparatifs pour le mois sacré, Bouazghi a fait savoir que «le ministère de l’Agriculture et celui du Commerce se focalisent actuellement pour assurer l’approvisionnement du marché national en produits agricoles et autres. Des réunions de travail se poursuivent pour assurer de meilleures conditions à des prix revus à la baisse. Le ministre a assuré, dans le même cadre, que «la récolte de l’année 2018 sera abondante par rapport aux années précédentes, notamment en ce qui concerne le blé, ce qui permettra la réduction de la facture d’importation de cette matière première». La récolte se fera de manière graduelle, afin d’avoir un bon approvisionnement tout au long de l’année et éviter la perte de la récolte.
Un dispositif draconien pour lutter contre les feux de forêt
Un dispositif sécuritaire draconien a été mis en place par la commission nationale de lutte et de prévention contre les feux de forêt, pour éviter une éventuelle catastrophe naturelle comme celle connue durant la saison estivale 2017, où une superficie de 53 975 hectares a été ravagée par les flammes, et ce, en raison des conditions météorologiques défavorables comme la sécheresse et les vents chauds enregistrés depuis le mois de février de l’année écoulée, a déclaré le directeur de la protection de la faune et de la flore à la DGF, Abdelkader Benkeira.
Une commission nationale de la protection des forêts sera installée en ce mois de mai pour lancer la campagne de lutte et de prévention à partir du premier juin. Le plus important, c’est que la direction s’est dotée d’un équipement de lutte très moderne, selon le même responsable, notamment 4 600 ignifuges. Il s’agit de tenues hautement sophistiquées, permettant aux pompiers d’intervenir dans de meilleures conditions, mais aussi rapidement.
A rappeler qu’une superficie totale de 53 975 hectares de végétation a été ravagée par les feux durant l’année 2017 au niveau national, et ce, à travers 2 992 foyers, ce qui représente quasiment le triple de celle consumée par les flammes durant l’année 2016, évaluée à 18 370 ha.
S. A.
Samira Azzegag - Alger (Le Soir) - Plus de 80 recommandations ont été, en effet, retenues, lors des assises nationales sur l’agriculture organisées les 23 et 24 avril 2018, pour trouver et adopter les meilleures mesures, afin d’assurer une augmentation de la production nationale. «La commission est tenue de formuler des rapports cycliques et des données chiffrées sur les réalisations faites sur le terrain», a précisé le ministre qui rappelle que l’Algérie a produit en 2017 pour une valeur de 3 060 milliards de dinars, ce qui représente une participation à l’évolution du PIB à 12,3% et une moyenne de croissance de 8%. Parmi les recommandations approuvées, il y a lieu de citer l’augmentation de la production nationale de manière à couvrir la demande du marché, la subvention des agriculteurs et des aviculteurs et leur assurer un bon suivi, encourager l’investissement des jeunes dans l’agriculture…
En ce qui concerne les préparatifs pour le mois sacré, Bouazghi a fait savoir que «le ministère de l’Agriculture et celui du Commerce se focalisent actuellement pour assurer l’approvisionnement du marché national en produits agricoles et autres. Des réunions de travail se poursuivent pour assurer de meilleures conditions à des prix revus à la baisse. Le ministre a assuré, dans le même cadre, que «la récolte de l’année 2018 sera abondante par rapport aux années précédentes, notamment en ce qui concerne le blé, ce qui permettra la réduction de la facture d’importation de cette matière première». La récolte se fera de manière graduelle, afin d’avoir un bon approvisionnement tout au long de l’année et éviter la perte de la récolte.
Un dispositif draconien pour lutter contre les feux de forêt
Un dispositif sécuritaire draconien a été mis en place par la commission nationale de lutte et de prévention contre les feux de forêt, pour éviter une éventuelle catastrophe naturelle comme celle connue durant la saison estivale 2017, où une superficie de 53 975 hectares a été ravagée par les flammes, et ce, en raison des conditions météorologiques défavorables comme la sécheresse et les vents chauds enregistrés depuis le mois de février de l’année écoulée, a déclaré le directeur de la protection de la faune et de la flore à la DGF, Abdelkader Benkeira.
Une commission nationale de la protection des forêts sera installée en ce mois de mai pour lancer la campagne de lutte et de prévention à partir du premier juin. Le plus important, c’est que la direction s’est dotée d’un équipement de lutte très moderne, selon le même responsable, notamment 4 600 ignifuges. Il s’agit de tenues hautement sophistiquées, permettant aux pompiers d’intervenir dans de meilleures conditions, mais aussi rapidement.
A rappeler qu’une superficie totale de 53 975 hectares de végétation a été ravagée par les feux durant l’année 2017 au niveau national, et ce, à travers 2 992 foyers, ce qui représente quasiment le triple de celle consumée par les flammes durant l’année 2016, évaluée à 18 370 ha.
S. A.