La rue béjaouie était, une nouvelle fois, au rendez-vous à l’occasion
de ce 35e vendredi de manifestations de suite contre le système
politique en place dans le pays.
Pour cette énième marche hebdomadaire observée au niveau du chef-lieu de wilaya, ils étaient encore des milliers de personnes venues des différents coins de cette région de la Basse Kabylie à battre le pavé avec la même détermination à poursuivre la protestation jusqu’à la satisfaction des revendications du peuple en faveur de l’instauration d’un véritable Etat de droit et le respect des libertés. L’impressionnant cortège de manifestants a pris le départ de l’esplanade de la maison de la culture pour arpenter le parcours habituel de la marche à travers les principales artères de la ville de Béjaïa en reprenant en boucle des slogans des précédentes manifestations rejetant l’élection présidentielle du 12 décembre prochain et descendant en flammes les tenants du pouvoir.
Des mots d’ordre réclamant un changement radical du régime, et le départ de ce qui est qualifié de « aissaba (la mafia) » aux commandes dans la gestion du pays, ont résonné aussi tout au long du déroulement de cette marche riche en couleurs et dans une ambiance de fête. Les manifestants ont renouvelé l’appel à la libération des manifestants arrêtés pour le port de l’emblème amazigh et l’ensemble des détenus d’opinion. Le projet de loi sur les hydrocarbures était aussi très présent dans les slogans et les banderoles des marcheurs qui ont dénoncé avec force le projet en question visant, a-t-on soutenu, à acheter la bienveillance des grandes puissances en bradant la souveraineté économique du pays pour sauver ce système politique corrompu et corrupteur en place. Par ailleurs, une grève générale à travers toutes les juridictions appuyée d’une imposante marche au niveau du chef-lieu de wilaya a été observé avant-hier jeudi par les robes noires à l’appel du barreau de Béjaïa.
Les avocats ont mis en avant les principaux mots d’ordre du mouvement en faveur, entre autres, du départ du système, le rejet du prochain rendez-vous électoral et la libération des détenus d’opinion.
Dans la même journée de jeudi, un rassemblement populaire nocturne en solidarité avec les détenus d’opinion a été organisé au niveau de la place Saïd-Mekbel de Béjaïa.
A. Kersani
Pour cette énième marche hebdomadaire observée au niveau du chef-lieu de wilaya, ils étaient encore des milliers de personnes venues des différents coins de cette région de la Basse Kabylie à battre le pavé avec la même détermination à poursuivre la protestation jusqu’à la satisfaction des revendications du peuple en faveur de l’instauration d’un véritable Etat de droit et le respect des libertés. L’impressionnant cortège de manifestants a pris le départ de l’esplanade de la maison de la culture pour arpenter le parcours habituel de la marche à travers les principales artères de la ville de Béjaïa en reprenant en boucle des slogans des précédentes manifestations rejetant l’élection présidentielle du 12 décembre prochain et descendant en flammes les tenants du pouvoir.
Des mots d’ordre réclamant un changement radical du régime, et le départ de ce qui est qualifié de « aissaba (la mafia) » aux commandes dans la gestion du pays, ont résonné aussi tout au long du déroulement de cette marche riche en couleurs et dans une ambiance de fête. Les manifestants ont renouvelé l’appel à la libération des manifestants arrêtés pour le port de l’emblème amazigh et l’ensemble des détenus d’opinion. Le projet de loi sur les hydrocarbures était aussi très présent dans les slogans et les banderoles des marcheurs qui ont dénoncé avec force le projet en question visant, a-t-on soutenu, à acheter la bienveillance des grandes puissances en bradant la souveraineté économique du pays pour sauver ce système politique corrompu et corrupteur en place. Par ailleurs, une grève générale à travers toutes les juridictions appuyée d’une imposante marche au niveau du chef-lieu de wilaya a été observé avant-hier jeudi par les robes noires à l’appel du barreau de Béjaïa.
Les avocats ont mis en avant les principaux mots d’ordre du mouvement en faveur, entre autres, du départ du système, le rejet du prochain rendez-vous électoral et la libération des détenus d’opinion.
Dans la même journée de jeudi, un rassemblement populaire nocturne en solidarité avec les détenus d’opinion a été organisé au niveau de la place Saïd-Mekbel de Béjaïa.
A. Kersani
