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Ramadhan Ventes-soldes et foires commerciales à la rescousse

©Sidali Djarboub / New press
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Toutes les parties concernées, les ministères du Commerce et de l’Agriculture, ainsi que les Offices interprofessionnels sont en concertation pour qu’il n’y ait pas de pénurie durant le mois de Ramadhan. Des ventes-soldes, ainsi que des foires commerciales, qui toucheront l’habillement, la chaussure, les articles de ménage, les fruits et légumes et bien d’autres produits, se tiendront dans les marchés communaux pour une stabilisation rapide des prix.
Ahmed Kessi - Alger (Le Soir) - Les prix des produits alimentaires, ceux en particulier nécessaires pour la cuisine durant le mois de Ramadhan, connaissent une hausse graduelle, à quelques jours du début du mois sacré.
Toutes les organisations, associations et ministères concernés et autres sont en ordre de bataille pour juguler la folie mercuriale constatée sur les étals des marchés. Il y a de quoi affoler la bourse des modestes ménages. Ce que confirme une virée aux marchés de détail des viandes, des fruits et légumes de la capitale. La sardine qui, autrefois, était à la portée des familles démunies, est cédée à 1 200 DA le kg au marché Ali-Mellah.
Elle s’aligne et rivalise avec la viande rouge affichée à 1 200, voire 1 300 DA/kg. L’escalope de dinde est vendue à 700 DA/kg, alors que le poulet atteint les 380 DA/kg. De même pour les légumes et les fruits : la tomate, l’oignon, la courgette, le poivron, le navet et les haricots verts sont cédés respectivement à 150 DA/kg, 80 DA/kg, 130 DA/kg, 150 DA/kg, 90 DA/kg et 200 DA/kg. Les prix des légumes de manière générale ont connu une hausse que rien ne peut justifier.
De même pour les fruits. Le constat de la hausse inexpliquée des prix est vérifié : le prix des oranges s’est vu hissé à 200 DA/ kg, la pomme à 350 DA/kg, alors que quelques jours auparavant, la Thomson s’est vendue à 150 DA/kg, et la pomme à 280 DA/kg. «C’est le résultat de la spéculation dont la fièvre acheteuse du citoyen est à l’origine », rétorque un client devant les étals du marché Réda-Houhou (ex-Clauzel). Le commun des pères de famille espère à passer un mois de Ramadhan sans grande saignée pour son portefeuille, sachant que d’autres dépenses, parfois plus importantes, sont à venir. « Toutes les parties concernées sont en concertation : les ministères du Commerce et de l’Agriculture, ainsi que les Offices interprofessionnels (du lait, des viandes, des céréales et des fruits et légumes), pour que les choses se passent bien durant ce mois de Ramadhan », nous dit le président de l’ANCA (Association nationale des commerçants et artisans). « Les représentants des offices nous assurent qu’il n’y aura pas de pénurie durant le mois sacré, sauf que, comme à l’accoutumée, en cette période précédant le mois sacré, on enregistre une certaine hausse des prix des produits qui est due à la forte demande », assure-t-il.

« Stabiliser les prix dès la deuxième semaine »
Contrairement aux années précédentes où les soldes ne sont autorisés que durant l’été et la fin de l’année, ce mois de Ramadhan verra du nouveau. En plus des ventes-soldes qui toucheront l’habillement, la chaussure, les articles de ménage, etc., ainsi que les fruits et légumes, des foires commerciales se tiendront au niveau des marchés communaux afin de permettre une stabilité des prix le plus rapidement possible. « Des commerçants de fruits et légumes ont demandé l’autorisation de ventes-soldes durant ce mois de Ramadhan. Ce qui contribuera à stabiliser les prix dès la deuxième semaine», explique Boulenouar. Par ailleurs, ajoute-t-il, 100 000 à 120 000 tonnes de viandes blanches et rouges, ainsi qu’une quantité dépassant les 700 000 tonnes (700 000 tonnes au maximum les années précédentes) de fruits et légumes seront commercialisées durant le mois de Ramadhan, à travers les 50 marchés de gros existant sur le territoire national.
Même le Conseil des ministres, tenu hier, s’est penché sur l’équation du mois de Ramadhan, en plus des mesures annoncées depuis quelques jours par le ministère du Commerce, à savoir l’acheminement du cheptel des wilayas du Sud pour alimenter les marchés du Nord et l’importation de 2 500 tonnes de viande congelée d’Espagne. Décision prise par le président de la République, à titre exceptionnel, dans le cadre du plan intersectoriel mis en place pour que le Ramadhan se passe sans couac. Ajoutez à cela, l’Office national des aliments du bétail (ONAB) qui fait part de la mobilisation des moyens nécessaires pour commercialiser une importante quantité de poulet sur le territoire national.
Les Directions des commerces sont appelées à redoubler les tournées de contrôle des prix, seules à même de permettre, au final, d’éviter les dépassements et les fraudes. En attendant le passage à l’acte et la mise en pratique de toutes les décisions prises en amont et en aval, et que toutes les promesses faites se réalisent, la flambée des prix continue de grever et de saigner la bourse des ménages.
A. K.

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