R�gions Centre : COMMUNE D'AFIR (DELLYS)
Les services de sant� � l’arr�t


L’ensemble des services de la sant� publique dans la commune rurale d’Afir demeurent sousexploit�s, si ce n’est � l’arr�t total. Et ce, malgr� la r�union, tenue � ce sujet en ao�t dernier, et qui, rappelons-le, avait regroup� les comit�s de village, les �lus de l’ex�cutif communal et les responsables locaux et r�gionaux de la sant�.
Au terme des travaux, il a �t� demand� au directeur de la sant� de Boumerd�s ainsi qu’au responsable du secteur sanitaire de Dellys d’�quiper les deux unit�s de soins, demeur�es ferm�es, � Boumati et Abada et d’affecter le personnel n�cessaire pour assurer leur fonctionnement dans de bonnes conditions. A l’occasion, les autorit�s locales n’avaient pas manqu� de remettre sur le tapis, pour la �ni�me fois, l’ouverture de la maternit�, dont les travaux ont �t� achev�s depuis une d�cennie environ et les lits occup�s pour une seule fois, apr�s le s�isme de mai 2003, par les patientes, �vacu�es de l’h�pital de Dellys sinistr�. Pour s’assurer toutes les chances de succ�s et le bon fonctionnement de ce service, qui est l’extr�me utilit�, l’APC n’avait pas h�sit� � affecter trois chalets pour les besoins des travaux de laboratoire et de radiologie. Tandis que le troisi�me sera le logement de la future sage-femme. L’APC a proc�d� � leur am�nagement — en cours — dont le co�t global s’�l�ve � 24 millions de centimes. N�anmoins, en d�pit de toutes les bonnes volont�s ayant caract�ris� la rencontre, tous les engagements tenus autour de la table sont rest�s � l’�tat de promesses. Aussi les 14 000 habitants de la localit�, r�partis sur 25 villages, continuent de vivre le calvaire pour se faire soigner une blessure ou injecter son m�dicament. Car, seuls le centre du chef-lieu et l’unit� de soins de Zaou�a sont fonctionnels. Quant aux mamans en difficult�s, la d�livrance se fait toujours � l’h�pital de Dellys distant, par endroits, de 30 km environ. Enfin, il est utile de signaler que le centre de soins d’Afir s’est dot� derni�rement d’un nouveau fauteuil dentaire et d’une ambulance qui, � ce jour, n’ont pas �t� utilis�s.
Mahdi Malki

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