Actualit�s : SE DISANT CONTRE LA PRIVATISATION TOUS AZIMUTS
Bounedjma appelle � investir la rue


Khaled Bounedjma fait de la r�sistance! "Nous allons sortir dans la rue pour prouver notre force. Les louanges et les discours de complaisance ne sont plus de rigueur." C’est en ces termes que s’est exprim�, jeudi dernier, le pr�sident de la Conf�d�ration nationale des enfants de chouhadas (CNEC), M. Khaled Bounedjma, � leur nouveau si�ge.
S’exprimant � l’occasion de la r�union des d�l�gu�s du centre, soit 13 repr�sentants, M. Bounedjma s’est interrog� � plusieurs reprises qui sont les nouveaux propri�taires des 110 entreprises vendues. "Nous ne sommes pas contre le pr�sident de la R�publique car lui appelle au partenariat social, mais c’est la mafia qui l’entoure qui a tout pourri", a d�clar� le pr�sident de la CNEC. Cette r�union avait pour objet la pr�paration du conseil national de cette conf�d�ration pr�vue les 10 et 11 janvier prochain au complexe sid�rurgique de l’Union g�n�rale des travailleurs alg�riens (UGTA). Quant � la date o� la CNEC sortira dans la rue pour exprimer son ras-le bol, l’orateur dira : "Durant ce week-end, nous allons d�terminer le jour o� nous investirons la rue". Ainsi, d’apr�s le discours de Bounedjema et la volont� des d�l�gu�s, la CNEC ne fera pas marche arri�re. "Il faut dire que nous ne sommes pas contre Bouteflika", ne cessait de r�p�ter le pr�sident de la CNEC. "Par cette action, nous allons prouver notre force car nous avons plus de deux millions d’adh�rents. Ce n’est pas rien." Pour cela, la CNEC se dit dot�e d’une strat�gie qui englobera tous les jeunes et tous les acteurs de la soci�t� civile. Dans ce sens, le conf�rencier a affirm� : "Lors du conseil national, nous allons installer le conseil national de la soci�t� civile �conomique et sociale". Et d’ajouter : "Cet organisme sera compos� de 120 membres qui sont des enfants de chouhadas et des cadres du pays." Ce conseil, selon les explications fournies par le p�sident de la CNEC, "�tudiera tout ce qui se fait dans le domaine de la privatisation, en particulier, et dans l’�conomie et le social, en g�n�ral". "Par la suite, nous allons r�diger un rapport que nous transmettrons au pr�sident de la R�publique", a soulign� notre interlocuteur. et d’encha�ner : "Nous sommes mieux que certains partis politiques." Abordant un autre sujet, celui de l’amnistie g�n�rale, il s’exprimera en ces termes : "Nous, nous savons pourquoi nous sommes pour l’amnistie alors que d’autres ne le savent m�me pas. Quand nous avons lanc� la campagne pour l’amnistie g�n�rale, c’�tait pour un but pr�cis". Et en direction des d�l�gu�s, il ordonnera : "Il ne faut plus signer pour la campagne d’amnistie g�n�rale. Nous n’avons besoin de personne. Bouteflika l’a dit dans son discours, il n’y plus de tuteur." Tirant � boulets rouges � plusieurs reprises sur l’alliance pr�sidentielle, il dira qu’ils ne repr�sentent qu’eux-m�mes. "Ce qui s’est pass� en Kabylie pour les �lus prouve parfaitement leur coh�sion", a-t-il conclu, avec une pointe d’ironie.
Meriem Ouyahia

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable