Culture : MAATKAS
Manque d'activit�s culturelles


Le paysage culturel rayonnant qui caract�risait la r�gion de Ma�tkas, il y a de cela quelques ann�es seulement, fait-il partie d�sormais d�finitivement du pass� ? Force est de le croire au vu de la l�thargie qui s�est empar�e de cette facette de la vie quotidienne des citoyens et des habitants de cette da�ra. Aucune activit� � m�me de contredire notre question-appr�hension n�a �t� enregistr�e depuis fort longtemps. Pourtant, apr�s l�ouverture d�mocratique d�octobre 1988 et l�euphorie qui s�en est suivie, on a assist� � la floraison d�innombrables associations.
Presque chaque village en comptait la sienne, � multiples caract�res, culturel notamment. Ces derni�res, gr�ce � l�abn�gation et au dynamisme de leurs jeunes militants qui ont fait contre mauvaise fortune bon c�ur tant la subvention �tait d�risoire, ont r�ussi, l�espace de leur courte existence, � �gayer le paysage culturel local d�activit�s intenses et multiples comme les expositions riches et vari�es et � th�matiques multiples, arts dramatiques et lyriques, conf�rences- d�bats, tournois de football... Quelques-unes parmi elles ont v�ritablement �merg� du lot et c�est dans leur sillage qui sont n�es plusieurs troupes de th��tre et la d�couverte de jeunes acteurs et dramaturges ou de jeunes chanteurs talentueuse qui ont pu percer sur l��chiquier artistique kabyle. C�est dans leur sillages, �galement, que fut lanc�e la f�te de la poterie qui a r�ussi � acqu�rir une renomm�e et une aura internationales. Ceci avec l�apport de la Maison de jeunes qui a, elle aussi, vu le jour en ces ann�es de vogue culturelle locale. Mais la grande majorit� d�entres elles n�ont pu r�sister � l�usure des temps et leurs activit�s allaient en d�croissance, jusqu�� devenir carr�ment nulles. Ces derni�res ann�es, hormis quelques-unes qu�on peut compter sur les doigts d�une seule main, � l�instar de Tiguejdit du village A�t- Za�m, qui a r�ussi, m�me timidement, � f�ter quelques dates anniversaires, toutes les autres se sont essouffl�es. Les observateurs de la sc�ne locale sont unanimes � avancer deux principale raison � cet �tat de fait. Les pr�sidents d�associations que nous avons pu voir sont �galement d�accord pour avancer le manque de moyens financiers et l�absence totale d�infrastructures socioculturelles qui joueraient le r�le de p�les d�attractions pour la jeunesse pourtant en mal de loisirs et de distractions. En effet, les seules infrastructures qui abritaient ce genres d�activit�s, � savoir la Maison de jeunes et la salle de cin�ma Nedjma ne le font plus de nos jours. La premi�re, malgr� qu�elle maintient le cap sur les arts lyriques, a baiss� le rythme �norm�ment ces derni�res ann�es. La deuxi�me, elle est dans un �tat lamentable et de d�gradation avanc�e sans que personne de s�en soucie trop.
A. A.

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