SOS pollution
Le degr� de pollution a atteint son maximum dans la ville de Sidi-A�ch. En effet, la d�charge publique implant�e depuis plusieurs ann�es d�j� � quelques encablures de la ville en bordure m�me de la RN26 et de l�oued Soummam rend de plus en plus la vie difficile aux citoyens de la localit� mais aussi aux automobilistes qui sont contraints de fermer leurs vitres chaque fois qu�ils traversent cet axe routier. La fum�e polluante qui se d�gage sans arr�t des incin�rations des ordures m�nag�res d�vers�es quotidiennement ne cesse de faire des d�g�ts sur la sant� des citoyens mais �galement sur les nombreux vergers avoisinants. Il faut signaler, par ailleurs, que l��pais brouillard provoqu� par cette fum�e rend la visibilit� tr�s difficile sur cet axe routier exposant des milliers d�automobilistes � un r�el danger.

Quand les transporteurs font la loi
Il n�est un secret pour personne qu�un peu partout � travers les localit�s de B�ja�a, les fourgons de transport de voyageurs appliquent leur loi sans aucune crainte. On d�marre quand on veut ! On s�arr�te o� on veut ! La conduite sur la route, on n�en parle pas : vitesse et d�passement dangereux pour comptabiliser en fin de journ�e une �course� de plus risquant ainsi la vie des voyageurs, des automobilistes ainsi que celle des pi�tons. Les usagers de ce moyen de transport ne sont pas au bout de leurs peines, puisque ces m�mes fourgons sont quotidiennement transform�s en �discoth�ques ambulantes�. Et si par malheur quelqu�un s�aventure � protester ou � faire une quelconque r�flexion au conducteur, le protestataire sera tout simplement �invit� � �quitter les lieux�. Des r�clamations ont �t� maintes fois adress�s aux responsables concern�s, ont d�clar� certains usagers, mais sont demeur�es vaines.

Le livre scolaire trop cher
Certains p�res de familles n�cessiteuses et sans aucune ressource sont d�sempar�s et se demandent � quel saint se vouer afin de faire face � l�achat des livres scolaires pour leurs enfants. Les manuels scolaires qui sont, de l�avis des familles aux revenus moyens, d�j� trop chers se trouvent aussi pratiquement inaccessibles m�me pour les petites bourses. A titre d�exemple, un seul �l�ve de 1re ann�e primaire doit d�bourser 900 DA et un �l�ve de 8e ann�e moyenne environ 3 000 DA. Esp�rons que les associations de bienfaisance et les autorit�s locales viendraient en aide � ces d�munis. Ne dit-on pas que l��cole est ouverte � tous ? Les pouvoirs publics sont plus que jamais interpell�s pour assurer une �galit� des chances pour tous les �l�ves. Ces m�mes pouvoirs publics doivent � cet effet mettre aussi � la disposition des plus d�munis les moyens n�cessaires pour une scolarit� normale.

IGHIL-TALA
La fin du calvaire des coll�giens d�Ikedjane
Un CEM flambant neuf vient d��tre r�ceptionn� dans la commune de Tifra. Implant� dans le village d�Ikedjane, plus pr�cis�ment au lieudit Ighil-Tala, l��tablissement scolaire fera � coup s�r le bonheur des enfants de la localit�. Un coll�ge qui mettra fin au calvaire des villageois d�Ikadjene, qui sont contraints, pour rappel, de scolariser leurs filles en pension compl�te � El Kseur et Amizour. Quant aux gar�ons, ils se rendent � pied � Akfadou, loin de plusieurs kilom�tres du domicile parental, apr�s avoir travers� deux rivi�res particuli�rement dangereuses en hiver. Le nouveau CEM, selon certains citoyens d�Ikedjane, ouvrira ses portes au d�but du mois d�octobre.

S�minaire de formation pour les enseignants assurant les nouveaux programmes
La majorit� des enseignants ayant la charge des cours de 3e ann�e primaire, la 8e ann�e dans le moyen et la 1re ann�e secondaire, observent un regroupement � travers plusieurs �tablissements scolaires de la wilaya de B�ja�a. Ces regroupements visent la formation des enseignants pour la mise en place des nouveaux programmes entrant dans le cadre de la r�forme de l��ducation. Le s�minaire qui s�est ouvert dimanche dernier s��talera sur trois jours et touchera toutes les mati�res.
A. Kersani

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