R�gions Ouest : TLEMCEN
Amar Tou d��oit le corps m�dical


Depuis sa derni�re visite, il y a un mois � Tlemcen, le ministre de la Sant� a laiss� un sentiment de frustration et de grande d�ception � tous les niveaux, soci�t� civile et corps m�dical ne s�expliquent pas le refus cat�gorique du ministre pour l�implantation d�un CHU � Tlemcen.

Depuis, les comm�rages vont tr�s vite, on tient ici et l� de graves propos sur les cons�quences de ce niet de la part d�un ministre, car comment expliquer � l�opinion publique le rejet de ce projet dans la capitale des Zianides qui �tait pourtant inscrit comme une priorit� signal�e au pr�sident de la R�publique qui avait donn� son accord. Il para�t que ce projet de grande envergure a fait l�objet de concertations et d��tudes auparavant par les professionnels de la sant� et le wali de Tlemcen �tait convaincu de cette d�marche qu�il a d�fendue et soutenue aupr�s du ministre. On peut dire que la population de Tlemcen a �t� fortement secou�e par ce refus qui ne r�pond � aucune consid�ration, sauf, peut-�tre.. On croit savoir que beaucoup de personnalit�s (dont des notables) attendent la visite prochaine du pr�sident de la R�publique � Tlemcen pour lui faire part de cette injustice. Pour en savoir plus sur cette affaire qui risque de prendre d�autres dimensions, nous avons pos� la question au docteur Mokhtar Benkalfat, un �minent chirurgien connu sur la place publique et qui a occup� des postes importants au niveau du minist�re de la Sant� (chef de service chirurgie g�n�rale, ex-DG du CHU, et ex-DG des services de la sant� au minist�re de la Sant�). Avant m�me de poser la question au Dr Benkalfat, ce dernier, soup�onnait d�j� l�objet de notre visite et manifesta en m�me temps une certaine amertume sur le secteur de la sant�. Connu pour son langage franc et direct, le Dr Benkalfat nous brosse un triste tableau sur la sant� publique, il dira : �l�h�pital de Tlemcen, construit dans les ann�es 1950 pour une population de 50.000 habitants de l��poque, dispose de 32 services de 850 lits et re�oit � peu pr�s 40.000 malades, soit 250.000/journ�es d�hospitalisation. En cons�quence, cet h�pital est enti�rement satur� et ne peut r�pondre aux besoins d�une population estim�e � 1 million d�habitants �. Il ajoutera : �la wilaya de Tlemcen a besoin d�un plateau technique moderne, car l�actuel h�pital est ni plus, ni moins qu�un h�pital g�n�ral, � titre d�exemple, pour des examens approfondis, nous sommes oblig�s de solliciter le secteur priv�. En toute logique et en dehors de toutes consid�rations politiques ou autres, Tlemcen doit disposer d�un nouveau CHU.� Voil� des propos, on ne peut plus clairs. Reste cependant � comprendre les raisons du ministre qui n�a pas tenu compte de la r�alit� v�cue par les professionnels de la sant� au niveau de la wilaya. Tlemcen reste un p�le sanitaire, qui re�oit des malades des wilayas d�Adrar et de Chlef. Le ministre a propos� la r�alisation de centres sp�cialis�s, mais ceci ne r�glera pas les probl�mes de sant�, car seul un complexe m�dical qui englobe tous les services de m�decine, permettra une meilleure prise en charge du patient. Nous rappelons d�autre part, la communication faite par le Dr Benkalfat au Forum mondial du d�veloppement durable � Paris qui insiste sur la strat�gie � adopter pour des soins de qualit� et de proximit�, � ce sujet il dira : �personne ne nous donnera le rem�de miracle, si chacun, citoyens, cadres dirigeants ne se soignent pas en Alg�rie. Aucune r�forme, si brillante soit-elle, ne peut r�ussir si les parties impliqu�es ne s�y investissent pas. Le professionnalisme doit l�emporter sur le bricolage. � Si beaucoup de monde reste mobilis� pour d�fendre ce projet capital pour une wilaya qui accuse 20 ans de retard, le silence des �lus est encore plus condamnable et les partis politiques doivent � l�avenir trier leurs candidats avant de les injecter dans la vie politique. Enfin, si ce projet ne verra pas le jour, on d�duira que Amar Tou a os� dire non au pr�sident.
M. Zenasni

L�eau ne coule pas beaucoup � Imama

Ces derni�res ann�es, les services de l�EPEOR ont certes fait des efforts consid�rables pour l�alimentation de tous les quartiers en eau potable. Ceci reste vrai pour de nombreux quartiers o� l�eau est distribu�e, normalement, deux fois par semaine et parfois plus. Mais ce n�est pas le cas pour la r�gion d�Imama et notamment pour les habitants de la cit� Ha� El Badr et les 400 Logements dans la localit� du Champ-de-Tir o� l�eau se fait rare bien avant le mois de Ramadhan. C�est la gal�re pour tout le monde car toute p�nurie peut �tre tol�r�e pendant ce mois sacr�, sauf celle de l�eau. Il est � rappeler tout de m�me que cette situation est nouvelle, car, m�me pendant l��t�, l�eau arrivait normalement avec une pression suffisante pour alimenter tous les quartiers de Ha� El Badr (cit� de la Duch, cit� Polici�re, et lotissement de l�AFIT). D�s la fin de semaine, les m�nag�res commencent � attendre l�arriv�e du pr�cieux liquide jusqu�� une heure tardive de la nuit. Ces coupures ont provoqu� une v�ritable ru�e vers une source �loign�e et dont la qualit� de l�eau reste douteuse. Enfin, esp�rons que les services de l�ADE r�agiront vite pour permettre aux habitants de passer une f�te de l�A�d dans les meilleures conditions. Toutefois, on ne peut s�emp�cher de rappeler que le volume des fuites au niveau du r�seau d�passe celui consomm� par les m�nages.
Z. M.

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