R�gions Est : ANNABA
A�n Barbar, l�Etat revient en force


A une vingtaine de kilom�tres de Sera�di, au bout d�une route sinueuse accroch�e au flanc de l�Edough et serpentant � travers une for�t dense, A�n Barbar, une petite agglom�ration de pr�s de 200 habitations, appara�t �parpill�e au milieu d�une v�g�tation qui a tout envahi. La population avait tout abandonn� depuis trois ans suite � des menaces de repr�sailles que les terroristes �tablis dans la r�gion avaient fait circuler.
Janvier 2006. Pour la 4e fois cons�cutive, Brahim Bengayou, wali de Annaba, accompagn� de tout l�ex�cutif effectue une visite sur les lieux pour s�assurer de l�avancement des travaux ordonn�s en vue du retour des citoyens dans leurs foyers. Ces visites qui se veulent une �restauration� de l�autorit� de l�Etat s�rieusement mise � mal par le fait que ce village a longtemps �t� sous domination terroriste, ont quelque peu rassur� les ex-habitants dont certains sont revenus sur les lieux pour constater les changements op�r�s par les services de l�Etat. En effet, les entreprises affect�es � la r�alisation des travaux d�entretien, de r�fection et de construction sont � pied d��uvre et ont renforc� les chantiers en moyens humains et mat�riels en vue de respecter les d�lais fix�s. Les locaux abritant la poste, d�vast�s il y a quelque temps, ont �t� remis � neuf et tous les �quipements install�s. Le cantonnement de la garde communale au-dessus duquel le drapeau flotte se dresse sur un promontoire rassurant de loin tout visiteur. Les travaux de r�am�nagement de la petite �cole primaire de 6 classes sont sur le point d��tre achev�s. Sur les lieux, l�entrepreneur, qui s�est plaint des retards de paiement, a eu la promesse du chef de l�ex�cutif que son probl�me sera r�gl� au cours de la semaine. L�adduction d�eau potable �tant une priorit�, le directeur de l�hydraulique de la wilaya suit de tr�s pr�s les travaux qui, selon un responsable, seront termin�s d�ici trois semaines. Sur la route en sortant de cette localit�, le wali s�est arr�t� pour �couter les dol�ances d�une dizaine de citoyens venus voir leurs maisons dans la perspective de leur retour. Ils s�inqui�taient de la situation s�curitaire et du probl�me d�eau. Le chef de l�ex�cutif les rassura en leur disant que l�arm�e est omnipr�sente sur les lieux et rien ni personne ne pourra plus les menacer ; le probl�me d�eau sera r�gl� sous peu. A quelques centaines de m�tres plus bas, les travaux de r�alisation de 26 logements �volutifs avancent, les ouvriers s�affairent et essayent de faire de leur mieux d�autant plus que la liste des futurs b�n�ficiaires est d�j� arr�t�e. Selon toute vraisemblance, le retour des familles est imminent, les paysans attach�s � leurs terres sont impatients de revenir. L�Etat fait tout pour leur faciliter la chose, la s�curit� avant tout. Sur le chemin du retour, nous avons constat� la pr�sence des �l�ments de l�ANP qui patrouillaient � pied ; d�autres � bord de v�hicules l�gers et blind�s sillonnent la route au grand bonheur des populations.
M. Rahmani

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable