R�gions Centre : TIZI-OUZOU

MECHTRAS
Promise il y a 26 ans, l��lectrification n�est toujours pas r�alis�e
Il y a une ann�e, nous rapportions dans ces m�mes colonnes, le calvaire v�cu par trois familles au village A�t-Imghour et qui consiste en la non-�lectrification de leurs demeures et ce, malgr� une promesse qui date de... 25 ans. M. Sa�dani nous a appris � l��poque, c�est-�-dire l�ann�e pass�e, que ce probl�me persiste pourtant et malgr� le commencement de l��lectrification de leur village � l��poque coloniale o� le projet a �t� r�alis� partiellement par l�administration fran�aise.

Ensuite, vint un autre projet, en 1980, o� la Sonelgaz, pour des raisons inconnues n�a pas fait b�n�ficier quelque 10 foyers. Malgr� la promesse de revenir dans les plus brefs d�lais, le projet n�a �t� repris que 20 apr�s, en 2002. Encore une fois, l�entreprise charg�e de mener � bien l��lectrification a �trangement �omis� la maison de M. Sa�dani et celles de ses trois fr�res. Chose que notre interlocuteur ne comprend pas ou plut�t n�a jamais r�ussi � comprendre. �Pourtant, dit-il, nous avons, � la demande de la soci�t� r�alisatrice, construit un pyl�ne en b�ton par nos propres moyens, pour faciliter le branchement� nous avait-il appris. �Contact� pour revenir et finir son travail, c�est-�-dire nous raccorder au r�seau comme tous les villageois, le patron de celle-ci n�a rien trouv� de mieux � nous proposer que le remboursement des frais de la r�alisation du pyl�ne. Comme si cela allait r�soudre le probl�me, ou comme si c��tait �a notre revendication�, avait-il rench�ri. L�on se rappelle l�ann�e pass�e que M. Sa�dani attendait la mat�rialisation de la promesse faite conjointement par l�administrateurs, devenu depuis P/APC � la faveur des derni�res �lections partielles, et les responsables de la Sonelgaz de saisir l�entreprise priv�e qui �tait cens�e effectuer le branchement, mais qu�en est-il aujourd�hui ? Rencontr� tout r�cemment, il nous apprend que leurs familles continuent de broyer du noir et qu�elles ne doivent l��clairage de leurs foyers qu�� la bont� des voisins d�o� elles s�alimentent. Bien des r�clamations auraient �t� faites par ses propres soins aupr�s de la commune et de la Sonelgaz qui n�ont rien donn�. Ce citoyen, d�sempar� par les promesses sans lendemain, ne sait plus � quel saint se vouer. �De toute mani�re ce que nous font endurer nos responsables n�est pas du tout honorable pour notre pays, car des foyers qui ne b�n�ficient pas, au moins, de la commodit� de l��nergie �lectrique, plus de 40 ans apr�s l�Ind�pendance est tout simplement inconcevable et indigne de l�Alg�rie�, a-t-il fini de lancer. Il ne d�sesp�re pas, malgr� tout, de trouver une oreille attentive, � travers nos colonnes � m�me de lui r�gler le probl�me. A. A.

Ferhati Stage d�initiation au secourisme
Le comit� du C-RA des Aghribs vient de se distinguer par un affichage � l�adresse des citoyens d�sireux de s�initier � la pratique du secourisme ou ce que l�on appelle commun�ment les premiers gestes qui sauvent. Ce stage comprendra aussi l�apprentissage des premiers soins � prodiguer aux bless�s, ou comment se pr�valoir d�une pratique �l�mentaire devant les cas de blessures rencontr�es quotidiennement, � savoir la fa�on de les d�sinfecter, leur appliquer des pansements, et encore se familiariser avec les injections d�insuline, la mani�re de les faire et les endroits du corps appropri�s � les recevoir. M. Kheloufi, pr�sident en exercice, assure que le stage sera anim� par des professionnels du secteur sanitaire. A cet effet, il �voque l�installation d�une section, dirig�e par un m�decin, un infirmier et un psychologue, qui chapeaute ce genre d�activit�s et dont le champ d�action s��talera jusqu�� l�int�rieur des foyers en ce sens qu�elle se consacrera � sensibiliser les parents sur les risques d�accidents domestiques. �Sur ce chapitre, elle travaillera, par ailleurs, avec une cellule f�minine qu�on est en train d�installer et dont le principal objectif sera le planning familial et le social�, selon toujours le pr�sident. Sit�t cr��, le comit� du C-RA local s�est attel� � lancer des actions sociales de grande envergure. Au vu de sa courte vie, puisqu�il est toujours en attente d�un agr�ment, l�on s�attendait beaucoup plus � un fignolage de sa structure qu�� une quelconque action qui aurait le m�rite d��clairer l�horizon des n�cessiteux de la r�gion, encore moins de l�instruction d�am�liorer le v�cu des concitoyens. Sa premi�re prise de fonction fut donc une v�ritable le�on d�espoir pour tous les d�munis qui ne cessent d�affluer � son bureau. La derni�re op�ration en date a permis la collecte de 150 bidons d�huile de 5 litres, 400 sacs de semoule de 25 kg et presque autant de denr�es alimentaires. Une entreprise satisfaisante si l�on consid�re qu�elle �tait r�serv�e exclusivement aux donateurs d�une des communes les plus d�sh�rit�es. Actuellement, la composante du bureau travaille � recenser et �tablir la liste des n�cessiteux afin de les assister chaque fois que c�est possible. A premi�re vue, la liste est beaucoup plus longue que pr�vue mais le pr�sident ne d�sesp�re pas de trouver les moyens d�y faire face. B.

LARBAA-NATH-IRATEN
Mission d�audit g�n�ral � l�APC

La transparence sera au c�ur des relations entre les �lus et les citoyens. Une mission d�audit g�n�ral sera engag�e dans les prochains jours, elle a m�me fait l�objet d�une d�lib�ration. Cette mission, qui sera pilot�e par un commissaire au compte, donnera une situation exhaustive sur tout ce qui �t� fait ces trois derni�res ann�es, c�est-�-dire durant le mandat de l�Assembl�e sortante, selon le pr�sident de l�APC qui se d�fend de �ne plus �tre comptable du pass�. Ce choix est dict� par le souci d��tablir la transparence dans la gestion des affaires municipales, �o� beaucoup de choses ont �t� dites, � ce propos�, de mieux contr�ler l�activit� du service public et d�en faire de v�ritables outils de d�veloppement urbain, �conomique et social. L�ex�cutif n�a pas ou ne veut pas r�v�ler des cas douteux concernant la gestion des biens communaux durant le dernier mandat. �Mais la gestion du parc et des mat�riaux de construction et bien d�autres faits nous poussent � donner une situation g�n�rale de la municipalit� telle qu�on l�a trouv�e�, affirme un �lu, sans avancer le moindre d�tail. �Ce que nous promettons � la population, c�est de donner le compte-rendu g�n�ral du commissaire au compte�, rassure encore notre interlocuteur. L�APC compte donc am�liorer le circuit d�informations pour plus de transparence et d�assurer l�ad�quation entre la politique qu�elle d�finit et sa mise en �uvre par la mission de contr�le financier. Pour mieux agir au service des populations qu�elle repr�sente. Cet audit g�n�ral permettra enfin aux �lus de pouvoir disposer d�une vision claire de l�existant et de leurs marges de man�uvre pour mieux d�terminer leur plan de charge. J. L. Hassani

BOUZEGUENE
Une dipl�m�e de l�ITE attend son affectation depuis 14 ans

Sortante de l�ITE de Tizi-Ouzou en 1992 avec le dipl�me de PEF de math�matiques, Mme Kessi Samia attend toujours son affectation. En d�pit de l�exp�rience acquise sur le terrain, ayant exerc� en qualit� de contractuelle deux ann�es durant avant d�int�grer l�Ecole normale puis assur� des suppl�ances dont l�une sur affectation de la Direction de l��ducation, ses demandes de recrutement sont rest�es lettre morte. Pourtant, note l�enseignante, la Direction de l��ducation de Tizi-Ouzou a, dans un souci d��quit�, dress� un classement en vue d�affecter les stagiaires au fur � mesure de la disponibilit� des postes. Mais la r�alit� du terrain a �t� autre puisqu�en 2002 une dipl�m�e class�e derri�re elle f�t affect�e sur un poste vacant � Bouzegu�ne, affirme-t-elle. �En guise de parade � ma r�clamation au bureau des affectations de la DE, on m�a menac� de mentionner sur mon dossier un abandon de poste passible de lourdes sanctions administratives�, confie-t-elle en larmes. Au minist�re de l�Education nationale, on lui fait savoir, poursuit-elle, que le plan de gestion, adress� par ce bureau � la Fonction publique, fait �tat de l�affectation de tous les sortants de l�ITE, ce qui est faux r�torque l�enseignante. Les ennuis de cette dame avec ce service ne s�arr�teront pas l� puisqu�elle affirme que la vacance d�un poste � Sahel en 2005 ne lui profitera pas en d�pit de l�avis favorable du chef d��tablissement, la Direction de l��ducation ayant revu � la baisse la carte scolaire. Par la suite, une autre enseignante a �t� affect�e dans un CEM d�Azazga. De guerre lasse, elle a expos� son probl�me au minist�re de l�Education qui n�a �t� pas suivi d�effet � ce jour, se plaint l�enseignante, qui compte saisir le ministre de l�Education nationale en personne s�estimant victime d�un d�ni de justice.
S. H.

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