Actualit�s : COLLECTIF POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE EN ALGERIE
Communiqu�


Mohamed Benchicou lib�r� Mais la libert� de la presse toujours entrav�e

Mohamed Benchicou a purg� la totalit� de sa peine de deux ans de prison. Condamn� sur la base d�un pr�texte fallacieux, il est le premier journaliste � avoir s�journ� aussi longuement en prison pour un d�lit de presse qui n�avoue pas son nom.

Le pouvoir s�est acharn� sur lui au point o� il n�a b�n�fici� d�aucune amnistie ou remise de peine, accord�e par ailleurs aux d�linquants, aux criminels et m�me aux terroristes. Cette hargne contre lui n�est compr�hensible que par la volont� de museler la presse de sorte � gouverner dans le silence, loin de toute critique d�mocratique. La suspension du journal Le Matin est en soi une mesure aggravante de cet acharnement. Nous nous r�jouissons de sa lib�ration tout en esp�rant qu�il retrouve au plus vite la place qui est la sienne, qui est celle de tout journaliste, au sein de sa r�daction. Cette lib�ration laisse cependant enti�re la question de la d�p�nalisation des d�lits de presse. Convaincus qu�il ne saurait y avoir de d�bat public, d�mocratique et sain, sans m�dias libres et journalistes ind�pendants, nous continuons � exiger :
- la relaxe de tous les journalistes alg�riens condamn�s � la prison ferme ;
- l�arr�t du harc�lement judiciaire des journalistes ;
- l�annulation des amendes inflig�es aux journalistes et aux journaux ;
- la d�p�nalisation des d�lits de presse, en particulier l�abrogation des articles pr�voyant des peines de prison et des amendes exorbitantes pour diffamation ;
- la promulgation d�une loi prot�geant le journaliste dans l�exercice de son m�tier et garantissant la libert� de la presse ;
- la lev�e de l�interdiction frappant le journal Le Matin.
Paris, le 14 juin 2006 Collectif pour la libert� de la presse en Alg�rie

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