Actualit�s : Le pr�sident Chirac table sur "le pr�alable d�un cessez-le feu"

Le pr�sident fran�ais Jacques Chirac a fait valoir, dans une interview au journal Le Monde dat� d�aujourd�hui, "le pr�alable d�un cessez-le feu" pour pouvoir ouvrir des n�gociations pour la stabilit� au Proche-Orient. Le chef de l�Etat fran�ais a estim� qu�il "est essentiel que la communaut� internationale se mette d'accord sur les grandes lignes d'un arrangement politique, mis en �uvre apr�s un cessez-le- feu".
"L'essentiel c'est qu'il y ait un cessez-le-feu", "c'est le pr�alable", a-t-il dit. Parmi les conditions du retour � la stabilit�, il a cit� un "accord sur les fermes de Chebaa", occup�es par Isra�l, et un "accord sur un �change de prisonniers, notamment un retour de prisonniers libanais qui se trouvent actuellement en Isra�l". "Il n'y a pas de solution militaire � ce probl�me. (...) le drame que vient de vivre la Finul d�montre que la situation empire sur le terrain" a-t-il soulign�. "En frappant la Finul, o� servent aussi des soldats fran�ais, c'est la force de paix de la communaut� internationale qui est atteinte", a-t-il ajout�, soulignant qu�on "ne peut que condamner cette action qui d�montre plus que jamais l'urgence de l'arr�t des combats". Il a aussi rappel� que "dans ce conflit (...) les frappes sur Ghaza d'une part et sur le Liban, ensuite, sont disproportionn�es". Le pr�sident Chirac a par ailleurs abord� la question de la force multinationale d�interposition dont "le mandat doit �tre tr�s soigneusement �labor�", avec comme "objectif politique, le recouvrement par le gouvernement libanais de la totalit� de sa souverainet� sur l'ensemble de son territoire. C'est une condition sine qua non". "Il y a aussi un objectif militaire, qui est de donner la possibilit� aux forces libanaises, restructur�es et aid�es, de se d�ployer sur l'ensemble du Liban, et d'assurer la s�curit� du pays", a-t-il ajout�. "Pour la France, l'OTAN n'a pas vocation � mettre sur pied une telle force. Pour des raisons techniques mais aussi pour des raisons politiques, l'OTAN n'est pas fait pour ce genre d'intervention", a not� le pr�sident Chirac. Concernant diff�rentes questions sur la situation de l�ensemble du Proche et Moyen-Orient, le pr�sident Chirac a souhait� "que l�Iran "apporte une r�ponse positive aux propositions occidentales sur le nucl�aire", "L'Iran est une vieille civilisation, un grand pays. Sa pr�occupation de compter dans la r�gion est l�gitime. On ne peut pas faire comme s'il n'existait pas. Il faut que l'on puisse reprendre des relations normales avec l'Iran", a-t-il soutenu. A la proposition am�ricaine d'un "nouveau Moyen-Orient" , le pr�sident Chirac n�a pas souhait� "pr�juger et encore moins faire de proc�s d'intention" mais, pour lui, "ce qui est s�r, c'est que l'on ne change pas des r�gions par la force. Cette crise est le fruit d'une histoire tr�s longue et tr�s complexe". Il s�est par ailleurs prononc� pour un "retrait" des Etats-Unis de l'Irak en indiquant ne pas croire "que l'on puisse avoir une perspective de r�tablissement de la paix civile en Irak sans donner aux Irakiens le sentiment qu'ils sont r�ellement souverains". "Il faut, � une date qui reste � examiner, � d�terminer, notamment avec les nouvelles autorit�s irakiennes, que nous soutenons, qu'il y ait une perspective de d�part des forces �trang�res", a-t-il indiqu�.

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