Actualit�s : HOPITAL MUSTAPHA-PACHA D'ALGER
Afflux de visiteurs et de personnes intoxiqu�es


En ce deuxi�me jour de l�A�d El Fitr, le service des urgences du Centre hospitalo- universitaire Mustapha-Pacha d�Alger conna�t une affluence anormalement �lev�e de malades. Outre les cas de blessures et autres accidents communs, les �quipes de garde dudit service qui se relayent 24h sur 24 font surtout face � une augmentation exponentielle de malades souffrant d�intoxications alimentaires. Hier, au pavillon des urgences de Mustapha-Pacha, il y avait foule.
Ce service n�a eu de cesse en effet de recevoir des malades jeunes et moins jeunes, hommes et femmes accompagn�s d�un ou de plusieurs membres de leur famille. Le personnel m�dical ne semblait toutefois pas submerg� par cet afflux de patients dont la plupart pr�sentait des signes de toxiinfection. Crampes abdominales, vomissements et diarrh�es notamment. La surveillante m�dicale du pavillon des urgences rencontr�e hier sur son lieu de travail confirme cette tendance � la hausse des cas d�intoxication due � la consommation des sucreries, g�teaux et autres friandises. �D�s 7 heures du matin (hier, ndlr) nous avons re�u un grand nombre de malades souffrant surtout d�intoxications alimentaires. Contrairement aux autres jours o� les malades se pr�sentaient de fa�on �tal�e dans la journ�e, aujourd�hui, (hier, ndlr) nous avons re�u au m�me moment un nombre consid�rable de personnes souffrant d�intoxication alimentaire�, affirme-t-elle. Notre interlocutrice rel�ve �galement l�arriv�e en masse de diab�tiques pour des cas d�hyperglyc�mie et des personnes pr�sentant des cas de dyspn�es (difficult�s respiratoires). Le temps caniculaire enregistr� hier � Alger, 36 degr�s � l�ombre ainsi que l�abus de sucreries sont ind�niablement � l�origine de ces complications. �Cela a consid�rablement alourdi la charge de travail des �quipes m�dicales�, ajoute-telle. Loin du tumulte du pavillon des urgences, il faut souligner que l��quipe administrative de garde est elle aussi mobilis�e pour les deux jours de l�A�d comme cela se fait pour les autres jours f�ri�s, les week-ends et la nuit. Une �quipe se charge en effet de remplacer l�administration g�n�rale pendant ces jours et intervient en cas de probl�mes au niveau des diff�rents services que compte le plus grand h�pital d�Alg�rie, mais aussi pour organiser ces visites et orienter les visiteurs. Selon Wahab Cheref, directeur de garde du CHU Mustapha �les deux jours de l�A�d �taient surtout marqu�s par le grand nombre de visites aux malades hospitalis�s soit par les membres de leurs famille ou bien des associations caritatives�. Mais, au niveau des diff�rents pavillons et m�me si cela reste exceptionnel, les accompagnateurs des malades et sous l�effet du stress se laissent gagner par la nervosit�, poursuit le directeur de la permanence administrative du CHU Mustapha. Celui-ci pr�cise que �ce sont g�n�ralement les accompagnateurs des malades souvent en grand nombre qui causent des probl�me aux m�decins de garde submerg�s par le travail�.
Lotfi M�rad

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