Actualit�s : MEETING DU FFS A AIN ZAOUIA
�Rabah A�ssat, c�est le symbole politique qui a �t� assassin�


L�assassinat de Rabah A�ssat, pr�sident de l�APW de Tizi-Ouzou doit �tre appr�hend� � la lumi�re du contexte politique du moment, tant aux plans partisan, r�gional, national et m�me international. Tel est le message que le FFS a voulu passer jeudi � A�n-Zaou�a, 50 km au sud de Tizi-Ouzou, lors d�un meeting populaire anim� par la direction du parti pour rendre un vibrant hommage � l��lu de la population, � l��ducateur, au p�re de famille, au citoyen mod�le et militant du FFS� ainsi que pour �exiger toute la v�rit� sur ce crime odieux et que cesse l�impunit�.
Refusant d�accorder un quelconque cr�dit aux th�ses selon lesquelles A�ssat aurait �t� assassin� par la mafia du sable ou du foncier, Karim Tabou, porte-parole du parti d�A�t Ahmed n�a pas mis de gants pour accuser le syst�me de vouloir faire payer � la Kabylie la facture de son engagement en faveur des libert�s et de la d�mocratie en Alg�rie. �Cette r�gion est l�objet d�une strat�gie de dislocation dont les premiers �l�ments sont apparus en 1994 avec la distribution des armes, puis l�enl�vement et l�assassinat de Matoub Loun�s, et en 2001 avec le d�clenchement des �v�nements du Printemps noir. En s�en prenant au pr�sident de l�APW, c�est la r�gion que les tueurs veulent d�pouiller de ses symboles politiques qui est vis�e�, a-t-il lanc� en direction de l�assistance qu�il prendra � t�moin que ces derniers temps �il y a plus de militaires et moins de s�curit� en Kabylie�. L�orateur ajoutera que le FFS est d�termin� plus que jamais � faire aboutir la lutte qu�il m�ne depuis 1963 pour instaurer une v�ritable d�mocratie et cela : �quel que soit le sacrifice � consentir, quel qu�en soit le prix � payer. Nous n�allons ni abdiquer ni baisser les bras. Nous n�avons peur ni de leurs vrais barrages, ni de leurs faux barrages, ni des groupes islamistes arm�s, ni des groupes islamistes de l�arm�e, car nous sommes des milliers � mener ce combat�. Dans son la�us, Ali Laskri, premier secr�taire national du FFS, n�a pas, non plus m�nag� �ceux qui sont au pouvoir, de 1962 � nos jours.� Pour lui, A�ssat a �t� assassin� parce que c�est un �lu et le pouvoir n�a jamais �t� partisan de la l�gitimit� populaire. Il en veut pour preuves les �p�rip�ties qu�a connu, l�acte �lectoral depuis 1990. De l�arr�t du processus �lectoral en passant par le trucage � ciel ouvert et de fa�on industrielle de scrutins, on arrive � emp�cher les �lecteurs de voter et si malgr� tous ces obstacles, une �lection est remport�e, on dissout l�assembl�e qui a �t� auparavant vid�e de toutes ses pr�rogatives pour terminer par la liquidation physique de l��lu�. Laskri a accus� en des termes clairs le pouvoir de vouloir plonger la Kabylie dans un climat d�ins�curit� qui lui permettra de �(l)�arrimer aux autres r�gions du pays qui ont connu les massacres et la terreur. Ils ont agr�� les islamistes qu�ils manipulent pour tuer. Ils ont cr�� le terrorisme pour mener une sale guerre � la population. Le GIA, c�est eux, le GSPC c�est eux. Ce qu�ils veulent aujourd�hui, c�est une r�conciliation nationale qui leur garantira l�impunit� pour tous leurs crimes�. L�orateur s�en est �galement pris au �arouchisme� cr��, selon lui, par le pouvoir pour torpiller la vie communautaire tout en rappelant et citant A�t Ahmed que les Romains et le colonialisme fran�ais se sont essay�s � cette entreprise, mais vainement. Pour terminer, le premier secr�taire nationale du FFS a appel� les forces vives de la nation � ��tablir des passerelles entre les diff�rentes r�gions du pays pour construire une alternative d�mocratique et sociale � un r�gime stalinien qui fabrique des tueurs au lieu de former des chercheurs�. Il informera en outre que le FFS organisera une marche le 9 novembre prochain � Tizi-Ouzou.
A. A. Y.

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