R�gions : TIZI-OUZOU
A quand la r�habilitation du milieu urbain ?


La ville de Tizi-Ouzou, capitale du Djurdjura, n�est pas encore tout � fait au rendez-vous de la r�habilitation du milieu urbain et de l�embellissement. Promis � la mi-juin dernier pour le mois suivant par le wali qui, de toute �vidence, n�a pas pu communiquer le rythme superactif � que certains disent infernal � qui est le sien � l�ex�cutif communal et � tous les services devant intervenir dans la r�alisation des objectifs ambitieux au niveau du chef-lieu de wilaya souffrant d�un laisser-aller depuis une dizaine d�ann�es.
Les changements qu�on attendait, � l�issue de la r�union tripartite ex�cutif- APW-APC tenue le 13 juin dernier sur la r�habilitation du milieu urbain et l�embellissement, sont nettement plus importants que ceux constat�s sur le terrain jusqu�� pr�sent. N�emp�che, la ville est beaucoup moins sale et moins anarchique qu�auparavant. Il n�y a plus de monticules d�ordures m�nag�res et autres d�tritus dans les quartiers populeux ; le ramassage et le balayage des rues sont r�guliers m�me s�il y a encore des insuffisances � signaler �a et l� ; les marginaux et autres laiss�s-pour-compte de la politique �conomique sont chass�s du jardin public du centre-ville o� l�on proposait les produits de petits larcins et les reliques de la mis�re et �galement nettoy� des tas d�immondices naus�abondes accumul�s au cours des ann�es de troubles par les trabendistes des fruits et l�gumes qui occupaient la voie publique aux alentours. Un chantier d�une dizaine de projets d��quipements publics succ�de aux nuisances flagrantes de l�ex-march� de gros, au sud-ouest de la ville, transf�r� le chef de l�ex�cutif pr�c�dent. Des chantiers de consolidation ou de r�fection sont en cours dans trois �tablissements scolaires mena�ant la s�curit� des �l�ves. Enfin, le quartier de la haute ville, marginalis� jusque-l�, b�n�ficie d�un plan d'am�nagement portant sur les espaces publics, les fontaines de quartier, les voies de communication ainsi que sur les r�seaux AEP et d�assainissement visant � int�grer ce quartier au b�ti traditionnel au reste de la ville des Gen�ts. Dans ce quartier historique aux caract�ristiques sociologiques et culturelles sp�cifiques, le chef de l�ex�cutif a visit� une ancienne maison abandonn�e. Cette derni�re a �t� r�habilit�e en vue d�en faire le premier jalon d�une sectorisation de la ville de Tizi- Ouzou regroupant autour d�une antenne communale des comit�s de quartier et certains services techniques, tels que la voirie� Des secteurs autonomes seront dot�s de moyens n�cessaires pour prendre en charge avec rapidit� et efficacit� les probl�mes de leurs zones d�intervention. Il est temps que cette forme de d�centralisation d�une commune qui manque d�homog�n�it� physique soit mise en �uvre pour relever la gestion des quartiers p�riph�riques � un niveau acceptable pour les r�sidants. La Haute-Ville, Boukhalfa, la zone sudouest, le lotissement Hamout�ne, Amar-Amellal sont n�glig�s par rapport au centre et leurs habitants se heurtent aux probl�mes d�AEP, d�assainissement, d�enl�vement des ordures m�nag�res, d�am�nagement et de rev�tement des voies de communication ou d�entretien de la voirie. Ces quartiers situ�s sur le flanc des montagnes entourant la ville sont de v�ritables bassins versants qui re�oivent des tonnes d�eau de ruissellement en hiver n�cessitant des canalisations de grande capacit�, de v�ritables ovo�des, � l�exemple de ce qui a �t� r�alis� au niveau de la Nouvelle- Ville. A ce titre, le plan d�am�nagement de la Haute-Ville, dont la premi�re tranche est achev�e, est salu� par les habitants du quartier. Ils n�ont pas manqu� de faire des observations et surtout des suggestions pour la deuxi�me tranche. Outre ce qui vient d'�tre signal�, la r�habilitation du milieu urbain et l�embellissement de la ville exigent beaucoup de civisme de la part des citoyens et n�cessitent l��vacuation, maintes fois promise par les autorit�s, du march� des trabendistes face au stade du 1er-Novembre. Une plaie ouverte au c�ur de la ville avec naturellement la prise en charge de ceux qui sont install�s depuis de longues ann�es. La reprise des infrastructures culturelles, notamment celles qui ont �t� saccag�es et abandonn�es depuis huit ans, des ex-Aswak-El-Fellah, de l�ancienne mairie � transformer en biblioth�que communale, par exemple, une s�rieuse r�glementation de l�affichage qui �pargnerait aux murs de la ville les balafres r�p�titives, la plantation prot�g�e d�arbres grandes tiges le long des trottoirs nus, l�am�nagement des espaces... font partie int�grante de l�action de r�habilitation et d�embellissement de la ville mener autant que possible avec le concours des citoyens.
B. T.

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