Corruptions : DANS LE CADRE DE LA PREVENTION DE LA CORRUPTION, L�ALG�RIE DOIT-ELLE CONTINUER A COMMERCER AVEC SIEMENS ?
De nouveaux scandales �claboussent la firme allemande


Le patron du conglom�rat allemand Siemens �clabouss� par un scandale de caisses noires, Klaus Klienfeld, a admis dans une interview parue le samedi 23 d�cembre 2006 avoir eu connaissance de l'existence d'un compte bancaire suspect quelques mois avant l'ouverture des proc�dures judiciaires.
M. Kleinfeld a d�clar� au quotidien �conomique Financial Times avoir appris par une enqu�te interne l'existence d'un compte bancaire suspect en Suisse en janvier 2004, pendant son bref passage � la t�te de la division de t�l�communications Com, au centre de l'affaire. Il a suppos� que les perquisitions effectu�es par la justice allemande � la mi-novembre �taient li�es � cette affaire suisse, a-t-il ajout�, assurant n'avoir pas su l'�tendue du scandale avant le d�but de l'enqu�te du Parquet de Munich. D�but 2004, son travail prioritaire �tait la restructuration de la division Com qui lui laissait tr�s peu de temps pour autre chose, a-t-il expliqu� au journal. L'enqu�te Siemens porte sur une douzaine de personnes, couvre plusieurs pays (Allemagne, Gr�ce, Suisse entre autres) et concerne un total de 420 millions d'euros de fonds d�tourn�s pendant sept ans vers des comptes bancaires � l'�trangers. Cinq personnes, dont Thomas Ganswindt, ancien patron de la division Com et ex-membre du directoire central de la soci�t�, ont �t� interpell�es puis remises en libert� cette semaine apr�s avoir coop�r� avec la justice. Ces dessous de table ne sont pas une pratique normale, comme le clament les avocats des salari�s, mais bien une entreprise criminelle, a assur� M. Kleinfeld au Financial Times. �Vous avez besoin de trois signatures dans le syst�me de paiement et il est possible, comme il le semble dans cette affaire, qu'elles travaillent toutes ensemble�, a-t- il expliqu�. Avec une moyenne de 9 millions d'euros de paiements quotidiens, il �tait difficile de tout surveiller, a-t-il soulign�. L'ampleur du scandale a jet� une ombre sur la r�putation de Siemens et commence � peser sur son activit�. Le finlandais Nokia, partenaire d�sign� de la division Com dans les r�seaux t�l�phoniques, a indiqu� la semaine derni�re qu'il retardait la constitution d'une alliance pr�vue de longue date. Mais M. Kleinfeld s'est dit convaincu que la fusion allait se faire, presque certainement sans p�nalit�s financi�res pour Siemens.

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