Les repr�sentants de la Coordination nationale des sections Cnes (Conseil national des enseignants du sup�rieur) d�noncent la tenue du congr�s que compte organiser l�actuelle direction de ce syndicat. Selon Cherbal et Mechab, la quasi-totalit� des d�l�gu�s ne seront pas repr�sentatifs de la base.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - �Le congr�s du Cnes, qui aura lieu � la fin du mois, se d�roulera dans des conditions antid�mocratiques. La grande majorit�, pour ne pas dire la totalit�, des d�l�gu�s n�ont pas �t� �lus par la base mais ont �t� d�sign�s�, ont indiqu� hier les coordinateurs nationaux adjoints des sections Cnes lors d�une conf�rence de presse anim�e au si�ge du Snapap (Syndicat national des personnels de l�administration publique). Selon Farid Cherbal et Mustapha Mechab, les universit�s, instituts et centres universitaires suivants ont d�cid� de boycotter ce congr�s : Constantine, Ouargla, Jijel, B�ja�a, Boumerd�s, l�USTHB, Blida, l�Entp, l�Epau, l�ENS, Bouzar�ah, l�INI, Khemis Miliana, Djelfa, Chlef, l�USTO, Sidi-Bel-Abb�s, Tiaret, Mostaganem, Mascara ainsi que l�Isep d�Oran. �Ce sont pr�s de 60% des adh�rents du Cnes, soit 22 sections syndicales, qui ne seront pas repr�sent�s lors de ce congr�s�, indiquent les deux syndicalistes. Pour Farid Cherbal, la crise qui secoue le Cnes depuis mai 2006 est due au fait que l�actuel coordinateur national tente de le transformer �en appareil syndical�. �Le Cnes est une organisation au sein de laquelle les d�cisions sont prises par la base lors d�assembl�es g�n�rales. Ce principe est clairement consign� dans l�article 37 des statuts du syndicat. Mais Boukaroura a remis en cause ce principe et veut faire du Cnes un syndicat d�appareil o� les d�cisions sont prises en haut lieu et appliqu�es par la base.� De leur c�t�, les professeurs Lechab et Bouzida, deux syndicalistes de la section Cnes de l�Universit� d�Alger, sont revenus sur la probl�matique de la repr�sentativit� des d�l�gu�s devant assister au prochain congr�s. �Les personnes qui repr�senteront l�Universit� d�Alger ne repr�senteront en fait que leur personne car elles n�ont pas �t� �lues. Depuis son installation, il y a trois ans, notre section syndicale ne s�est pas r�unie une seule fois�, r�v�leront-ils. Reste que les repr�sentants de la coordination nationale des sections Cnes semblent optimistes malgr� le fait accompli de Ali Boukaroura. �La tenue de ce congr�s du Cnes ne va pas pour autant mettre fin � la lutte syndicale dans les universit�s. Les sections syndicales continueront � activer sur le terrain car ce congr�s n�a aucun moyen de les exclure. � T. H.

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