Actualit�s : SIDI-BEL-ABB�S
98 % pour l�Unpef et 86,54 % pour le Cnapest


Le secteur de l��ducation de Sidi-Bel-Abb�s a �t� paralys� hier en ce premier jour de gr�ve selon l�Unpef et le Cnapest, alors que la direction de l'�ducation fait �tat d�un faible taux de suivi.
C�est la guerre des chiffres entre l�Education et les syndicats autonomes organisateurs du mouvement de gr�ve qui devrait en principe s��tendre sur une semaine. Si la direction avance un taux total de suivi de 18,6 % sur l�ensemble de la wilaya dont 29,50 % pour les �tablissements scolaires du primaire, 17,55 % pour les CEM et 17,70 % pour les lyc�es, l�Unpef, elle, brandit le troph�e du suivi du mouvement de la contestation de 98 %, le Cnapest celui de 86,54 % et la gr�ve n�est qu�� son premier jour. Les �tablissement h�sitants finiront par rejoindre les autres, esp�re-t-on. Le mouvement a connu l�ampleur du suivi escompt�e, selon les communiqu�s, et l�Unpef semble faire un peu plus d�adh�rents � la contestation que le Cnapest qui se positionne en t�te des syndicats autonomes. Hier matin, premier jour du mouvement de gr�ve, Sidi-Bel- Abb�s a v�cu une effervescence qui gonflait au fur et � mesure que les �l�ves rejoignaient leurs �tablissement scolaires qui �taient ferm�s, for�ant ces derniers � rebrousser chemin. Les abords des �tablissements grouillaient d��l�ves peu dispos�s � rentrer chez eux malgr� le vent glacial qui soufflait. Enfin, vers 10h, ils ont commenc� � se disperser. Seuls les �l�ves qui avaient comme enseignants des vacataires ont pu rejoindre leurs classes. Si la gr�ve des lyc�es du 5 octobre dernier a �t� qualifi�e de r�ussite par le Cnapest, avec 74 %, ce dernier a cette fois enregistr� un taux de suivi de 86,50 %, donc plus important, son mouvement ayant enregistr� plus d�adh�rents. Les syndicats autonomes organisateurs du mouvement de gr�ve renouvelable selon eux, ne semblent pas vouloir abandonner leurs revendications qui ne sont que l�gitimes, selon eux, avec une inflation galopante (5,7 %), la d�gradation du pouvoir d�achat, la chert� de la vie et le marasme dans lequel s�enlise le fonctionnaire, l�enseignant notamment
A. M.

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