Par Maâmar Farah
Pardon... pardon ! Hier, j'ai été un peu léger en vous disant que les
chefs des partis de la coalition pouvaient, à eux seuls, mener la
campagne électorale de Tab Djenanou. Depuis, j'ai réfléchi et j'ai
abouti à la conclusion que, sans un minimum de présence du candidat aux
meetings, l'affaire risque de paraître bizarre. Alors, j'ai pensé à des
solutions :
1. - Pendant que Tab irait à Sétif, Djenanou animerait un meeting à
Adrar. Sauf que les gens vont faire le lien avec le discours d'un
certain président qui disait, à Sétif justement : «Tab Djenana» !
2. Dénicher un sosie de Bouteflika. Ou deux. On pourrait même programmer
les deux sosies dans deux villes différentes, à quelques heures
d'intervalle. S'ils étaient malins, les gars du Clan auraient déjà
déniché ces deux doubles au lieu de perdre leur temps à trancher dans
les polémiques stériles entre une derbouka et... des «Fakakir !»
3. Profiter des avancées technologiques de la révolution numérique pour
projeter des hologrammes, représentant Bouteflika en pleine forme, sur
plusieurs scènes de meetings électoraux.
4. Laisser les monteurs du JT de Canal Algérie se débrouiller. Ils sont
compétents en matière d'images retouchées. Et veiller à ce que ces
documents ne tombent pas entre les mains des journalistes de Canal + !
Oui, la main de l'étranger existe. Nous en avons la preuve : Petit
Journal, grands dégâts !
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