Chronique du jour : DIGOUTAGE
L’Oranais, épisode 2


Par Arris Touffan
Le cas de l’Oranais, le film de Lyes Salem, s’est sacrément aggravé depuis l’autre jour. L’ONEC (organisation des enfants de chouhada) et une autre organisation, l’ONSC (la mal nommée, Organisation nationale de la société civile) se sont réunies dare-dare pour décider… Quoi ? D’écrire à un ancien moudjahid ! Qui ? Abdelaziz Bouteflika. Pour lui demander quoi ? D’interdire le film ! Oui interdire ! Ces deux organisations ont tous les jours trente-six mille raisons pour se réunir d’urgence et décider d’actions en faveur de la… société civile. Mais non, quand on se réunit, c’est pour interdire. Censurer. Bannir. Quand je vous disais que la censure n’était pas seulement, en Algérie, le fait du pouvoir, hein ! Et qu’elle provenait aussi de la société.
A. T.
[email protected] 





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/11/15/article.php?sid=170960&cid=8