Chronique du jour : DIGOUTAGE
À l’as


Par Arris Touffan
Quelles qu'aient pu être ses opinions et sa conception du journalisme, Mohamed Talmat ne méritait pas de finir dans la mort, fût-ce par une grève de la faim. C’est vrai que nous aurions tous dû dire qu’il ne fallait même pas qu’il entre en prison !
Mais bon… Il a été arrêté et condamné. Il a fait une grève de la faim. L’administration l’a laissé faire. On pourrait presque croire qu’ils ont pensé qu’après tout, ce n’est qu’un journaliste. Vu ce que vaut la vie humaine, chez nous ! Et voilà qu’il meurt !
Le pire, c’est que ça va passer à l’as, ça aussi ! Pas de responsable... C'est le bon Dieu qui l'a voulu ! On s’indignera deux minutes puis… Rien !
A. T.
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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2016/12/13/article.php?sid=206141&cid=8