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Rubrique Constances

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La semaine a été pénible. Décidément, les nouveaux gouvernements susciteront toujours de l’intérêt, quoi qu’on dise. Bien sûr, il y a la curiosité. Réelle, feinte, biologique ou maladive, elle est là. On peut être politiquement indifférent à l’événement. On peut être un opposant sincèrement convaincu qu’une nouvelle cuvée de ministres ne changera rien à la situation et, à ce titre, n’y prêter aucune attention. On peut donc considérer que c’est un non-évènement. La formule s’est franchement ringardisée tellement elle a servi ces derniers temps. Aussi, elle n’a jamais relevé des sciences exactes puisque ce qui est un non- événement pour les uns peut être un grand événement pour les autres. En y ajoutant la dose de mauvaise foi, toujours évidente de part et d’autre, on obtient ce qu’on obtient un non… sens ou pas très loin.
La semaine a été pénible. Ce n’est pas la première fois qu’il revient et pour cause, ce n’est pas la première fois qu’il part non plus. Pour revenir, il faut partir, c’est connu. Mais pour faire l’évènement dans un… non-événement, il faut revenir à un moment où vous êtes le moins attendu. C’est le cas de Ramtane Lamamra qui vient de reprendre le portefeuille des affaires étrangères (les AE pour les intimes et pour tout le monde). Le maroquin, on a pourtant l’impression qu’il est né avec, tellement il est difficile de penser à autre chose à l’évocation de M. Lamamra pour qui la diplomatie sonne comme une seconde nature. Justement, la polémique, cette fois, elle n’est pas autour de la surprise - politique - de son retour aux… affaires, le jeu de mots est vraiment fortuit. Il a surtout été question de ses compétences. Elles sont indiscutables pour les uns, surestimées pour d’autres et nulles pour certains. Avouez que c’est dur de ne pas faire l’événement avec ça !
La semaine a été pénible. M. Kamel Rezig ne ressemble pas à Ramtane Lamamra, c’est sûr. D’abord parce que le premier a fait l’événement parce qu’on l’a rappelé et le second parce qu’on l’a… maintenu. Ensuite, parce qu’ils ne sont pas de la même génération et n’ont donc pas fait la même école. Enfin parce que personne ne dit du ministre du Commerce qu’il a des… compétences. Il y a des choses « comme ça », on n’a pas besoin de les expliquer. C’est dur de faire une telle unanimité, y compris chez ceux qui ne sont d’accord sur rien ! On fait l’événement de ses moyens.
La semaine a été pénible. Pour conclure cette édition spéciale, laissons, à tout seigneur tout honneur, à M. Aïmene Benabderrahmane le soin de conclure. Il est Premier ministre à plein temps et ministre des Finances à ses heures supplémentaires, même si les mauvaises langues disent que c’est l’inverse, à ne pas confondre avec le contraire, bien évidemment. Et ce « détail », ça a fait beaucoup jaser dans les chaumières, au café du commerce et sur les bancs publics. Le cumul, c’est difficile, c’est impossible ou c’est… interdit ?
S. L.

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