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Rubrique Contribution

Kamel Bouchama répond à Farouk Mohammed Brahim

J’ai lu avec attention le commentaire de M. Farouk Mohammed Brahim, paru dans Le Soir d’Algérie du 12-3-2018, après ma contribution sur M. Kaïd Ahmed, parue le 5 mars dernier. Ainsi, et usant de mon droit de réponse, sans polémique aucune — car nous ne nous inscrivons pas, tous les deux, dans ce chapitre —, je voudrais lui apporter quelques éléments d’informations, en portant, bien entendu, un jugement selon mes convictions sur cette pseudo-affaire de «Kaïd Ahmed, le bourreau des étudiants»... J’ai été interpelé, moi aussi, par une information mise en évidence, tout particulièrement, par M. Farouk Mohammed Brahim, et qu’il serait judicieux de reprendre. Il écrit, éloquemment : «Notre avocat, Me Tayeb Nimour, homme de grande droiture, militant de la cause nationale, nous apprit, lors de sa première visite à la prison, que nous avions été incarcérés sur ordre de M. Kaïd Ahmed.»
Ma réponse est que Kaïd Ahmed est tout autre homme que celui qui mettrait des jeunes en prison, il est tout autre homme que celui qui punirait les étudiants ou militants pour leurs idées, il est tout autre homme, enfin, que celui qui n’accepterait pas le dialogue. J’accompagne ces convictions avec la sincérité, l’honnêteté et l’amour de ce pays et de sa jeunesse surtout, qui font partie de mes valeurs intrinsèques. Sinon, pourquoi aurais-je écrit un livre pour conter un homme sans relief ? En d’autres termes, pour faire la promotion d’un homme insoutenable, selon les campagnes – au pluriel – dont il a fait l’objet de la part de ses pairs, pour le discréditer et le diaboliser au regard du peuple et de la jeunesse ? Non ! Absolument pas !
Le livre et les quelques contributions dédiés à cette personnalité constituent le témoignage de ma gratitude, bien placée en un dirigeant chez qui j’ai fait mes classes, pendant quatre années, de 1968 à 1972, et chez qui j’ai appris le dialogue véritable, l’adhésion appliquée aux valeurs nationales et le reste..., l’engagement, la fidélité, l’amour du prochain et le respect des autres et de leurs idées.
J’ai écrit ce livre et ces contributions, non pas dans un sentiment d’obligeance et encore moins dans un élan apologétique — car moi aussi, je suis un démocrate —, je les ai écrits pour la mémoire, pour l’Histoire, en haussant cet Homme au rang qui lui est dû..., ce haut dirigeant à qui on prêtait beaucoup de galéjades, en forçant le trait et en entretenant perfidement l’image d’un homme sans envergure.
Aujourd’hui, 40 ans après sa mort, je dis tout haut que Kaïd Ahmed n’a jamais ordonné de bastonner les étudiants, ni de les incarcérer. Je suis en possession d’écrits de valeur historique émanant de personnalités et de responsables de l’époque, qui corroborent mes affirmations. En fait, ce sont des témoignages probants qui apportent un éclairage nouveau sur les campagnes effrénées, menées à l’époque contre Kaïd Ahmed, et «ciselées dans des officines» de propagande haineuse — restons-en là pour le moment — pour lui faire porter le chapeau sur des actes répréhensibles qu’il condamnait énergiquement, mesurant parfaitement l’étendue des dégâts causés à la communauté estudiantine en premier lieu, et à sa personne, cible principale d’une cabale œuvrée pour laisser des traces, dans le temps et dans l’espace.
Ces témoignages qui paraîtront prochainement, et dans les détails, dans la 2e édition du livre Kaïd Ahmed, homme d’État, apporteront un lot d’informations inédites, utiles à une meilleure compréhension des intrigues et luttes sourdes au sein de la direction politique du pays en ces temps-là.
Dont acte.
K. B.

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