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Rubrique Contribution

Les choix idéologiques dans la crise politico-économique algérienne

Par Dr Bachir Chara(*)
Tout le monde s’accorde à dire que l’Algérie est un pays riche par ses ressources naturelles et humaines. Son sous-sol regorge de minerais (le fer, la bauxite, le mercure, le phosphate, l’uranium, la baryte, la bentonite, les terres rares, le gypse, le marbre, la pouzzolane, le quartz et le quartz cristallin, le sel, le gravier, le sable dans tous ses états, le manganèse, le tungstène et le silicium), de ressources énergétiques (pétrole et gaz), de métaux précieux (or, argent et diamant). Elle s’étend sur un vaste territoire de 2 382 000 km², présentant des écosystèmes très variés et un climat allant du subhumide au saharien en passant par l’humide, le semi-aride et l’aride. Avec une côte maritime s’étendant sur plus de 1200 km, présentant des paysages féeriques. 
Un territoire maritime riche en ressources halieutiques et par endroits en corail rouge (el mordjane). Une surface agricole utile (SAU) de 8,5 millions d’hectares, pouvant être étendue à plus de dix millions d’hectares avec la valorisation des terres archs et des espaces sahariens exploitables à des fins agricoles. Le nombre d’heures d’ensoleillement pouvant atteindre 3 650 heures par an, ce qui représente une énergie solaire incalculable. Sa population, constituée dans une forte proportion de jeunes, 29,7% ont moins de 15 ans et 61,1% ont un âge compris entre 15 et 60 ans (Andi, juillet 2019), donc une énorme force de travail. 100 universités et centres universitaires quadrillent le territoire national et délivrent des centaines de milliers de diplômes par an. Tous ces paramètres auraient dû faire de l’Algérie un pays prospère avec une économie forte et des institutions efficaces. 
Les blocages qui ont freiné le développement du pays et ankylosé ses institutions sont divers. Les plus importants se rapportent au choix du régime politique, à la gouvernance, à la stratégie adoptée sur le plan économique, la forfaiture, la corruption, les passe-droits, le corporatisme, le régionalisme, le clientélisme, le népotisme et les faibles performances d’un système
éducatif ; pour ne citer que ceux-là.
Le choix du socialisme comme idéologie politique, consacré par le congrès de Tripoli (27 mai-7 juin 1962), qui n’est pas allé à son terme en raison des divergences qui sont apparues entre les congressistes, s’inscrivait en porte-à-faux avec les orientations définies dans la Plate-forme de la Soummam, à savoir   «la Révolution algérienne est un combat patriotique dont la base est incontestablement de caractère national, politique et social, elle n’est inféodée ni au Caire, ni à Londres, ni à Moscou, ni à Washington» et la déclaration du 1er Novembre 1954 qui visait, entre autres, «la restauration d’un État algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques». Le socialisme n’a, par conséquent, jamais été évoqué comme idéologie de l’État algérien. Mais les hommes forts de l’époque sont passés outre des avis politiques des personnalités du CNRA et ont concrétisé les desiderata du clan d’Oujda associé à Ahmed Ben Bella.  
Au lieu d’instaurer une république démocratique, comme cela a été défini dans l’appellation de la République algérienne démocratique et populaire, au sein de laquelle se meut un multipartisme responsable, régie  par une Constitution consensuelle, élaborée par une constituante, on lui a préféré une république autocratique, instaurée par la force, avec un parti unique (FLN) qui devait réunir tous les courants politiques, sous la bannière de l’idéologie socialiste
La grande majorité des Algériens de l’époque vous diront que c’est le contexte qui a dicté cela, d’autant plus que l’Algérie sortait d’une guerre de Libération au cours de laquelle ses soutiens étaient issus surtout du bloc de l’Est (socialo-communistes), alors que le bloc de l’Ouest, réuni sous la bannière de l’OTAN, avait renforcé la France coloniale. Le choix de ce système politique plaçait le pouvoir entre les mains d’une personne, qui naviguait dans un océan d’alternatives et prenait ses décisions en rapport avec ses sautes d’humeur et ses aspirations personnelles.
Donc, la politique du pays ne s’est pas fondée sur un débat, auquel devait prendre part l’ensemble de la classe politique, pour aboutir à un consensus national, mais plutôt sur des décisions unilatérales de celui qui se trouvait au gouvernail et d’un clan qui a toujours prêché la supériorité du militaire sur le politique, bien que ces militaires se la coulaient  douce en dehors des frontières durant la guerre de recouvrement de la souveraineté nationale. Au nom de la légitimité révolutionnaire, même si les 22 qui ont déclenché les hostilités étaient des politiques, ces militaires considéraient que le pays leur appartenait à eux seuls et qu’ils pouvaient  faire ce qu’ils voulaient de ses institutions et de ses moyens, comme s’il s’agissait d’une propriété privée. Alors ceux qui ont libéré le pays du joug colonial sont les hommes de l’intérieur qui ont payé un lourd tribut (1 500 000 morts). Ceux qui ont échappé à la mort se sont trouvés confrontés à des pratiques imposées par un clan avide de pouvoir et qui avait la force entre les mains. C’est là le début de l’instauration d’un régime autocratique qui s’est fait une peau dure et qui perdure.
Le premier Président de l’Algérie indépendante n’avait-il pas snobé le Président américain John Fitzgerald Kennedy, qui a été d'un grand soutien à la Révolution algérienne, en ne suivant pas ses suggestions, tout en le défiant, en se rendant directement, à partir de Washington, à Cuba de Fidel Castro, qui avait une situation conflictuelle grave avec les États-Unis ? Décision unilatérale qui a hypothéqué tout ce qu’auront pu apporter les Etats-Unis à la naissante République algérienne ? Ne considérait-il pas ceux qui ne partageaient pas ses opinions comme des ennemis, alors qu’ils étaient des Algériens comme lui et ont même donné plus que lui pour la révolution ? N’avait-il pas pris la place de la Constituante pour dicter au nom du bureau politique du parti unique (FLN) une Constitution à sa mesure, ce qui a provoqué des déchirements dans les rangs des patriotes et provoqué une confrontation armée entre les frères d’hier, qui aurait pu être fatale pour le pays, mais qui a quand même fait des centaines de morts ? Plus tard, Tahar Zbiri, premier chef d’état-major de l’ANP après l’indépendance du pays, avait déclaré au Soir d’Algérie que «le Président Houari Boumediène n’a jamais voulu de congrès du FLN, il a repris la pratique du pouvoir personnel et plus encore que Ben Bella». Et d’ajouter : «Il ne travaillait qu’avec trois personnes, Ahmed Medeghri, ministre de l’Intérieur, Abdelaziz Bouteflika, ministre des Affaires étrangères, et Belaïd Abdesselem pour l’économie.»  
Quarante-neuf ans après l’indépendance, Abdelhamid Mehri, ancien ministre du GPRA, dans une lettre ouverte adressée au Président déchu, publiée dans la presse algérienne le 17 février 2011, disait : «Le système de gouvernement installé à l'indépendance s'est fondé sur une analyse erronée des exigences de la phase de construction de l'État national. Certains dirigeants de la Révolution avaient opté, dans le contexte de la crise que le pays a connue en 1962, pour une conception politique d'exclusion pour faire face à la phase de la construction plutôt qu'une stratégie de rassemblement annoncée par la déclaration du 1er Novembre 1954. Pourtant, cette stratégie avait prévalu, en dépit des divergences et des difficultés, dans la conduite des affaires de la Révolution jusqu'à l'indépendance. 
L’exclusion est devenue, à la suite de ce choix, le trait dominant de la gestion politique et de la manière de traiter les divergences d’opinion. Les cercles et groupes politiques qui étaient choisis au début du mois étaient susceptibles d’exclusion et de marginalisation à la fin du même mois. Ces pratiques, qui ont contaminé même certains partis de l’opposition, ont eu pour effet de pousser des milliers de militants à renoncer à l’action politique, de réduire la base sociale du régime et de réduire le cercle de décision à son sommet. Outre le fait qu’il est fondé sur l’exclusion, le régime a hérité de méthodes et de pratiques sécrétées par les conditions difficiles de la lutte de la libération et adoptées dans la conduite des affaires publiques après l’indépendance. Il s’est nourri également d’emprunts et d’adaptations qui n’ont pas été façonnés par le libre débat ni affinés, durant leur évolution, par une évaluation objective qui a été le grand absent dans l’expérience du pouvoir en Algérie. Plutôt qu’une évaluation critique objective du régime politique, on a préféré les campagnes de glorification et de dénonciation taillées sur mesure pour des personnes et par l’attribution de couleurs à des décennies, de sorte à masquer la nature du régime, ses pratiques et sa vraie couleur qui ne change pas malgré le changement des hommes.» 
Il faut souligner qu’en 1962, les hommes forts se retrouvaient dans le clan de ceux qui étaient contre la plateforme de la Soummam, dont l’une des principales décisions plaçait le politique au-dessus du militaire et la suprématie des combattants de l’intérieur par rapport à ceux de l’extérieur. 
Ce clan, constitué des responsables de l’État-major général (EMG) avec à leur tête Houari Boumediène, qui se voyaient exclus d’une participation au pouvoir à l’indépendance du pays, considérait la plateforme de la Soummam comme nulle et non avenue, et qu’il fallait imposer une autre démarche, qui les conduirait au pouvoir une fois l’indépendance acquise, en utilisant toutefois, dans un premier temps, un intermède politique en la personne d’Ahmed Ben Bella, premier Président de l’Algérie indépendante. Ils se sont, par la suite, employés à écarter du pouvoir tous les hommes politiques du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et les membres de l’Association des Oulémas de Cheikh Kheireddine. C’est probablement à cela qu’Abdelhamid Mehri faisait allusion dans sa lettre ouverte au président déchu. Si les politiques avaient pris le pouvoir en 1962, ils auraient probablement mis en œuvre les décisions de la plateforme de la Soummam, notamment le multipartisme et la laïcité. Cette dernière ne signifie nullement athéisme ; bien au contraire, elle protège la religion de toute instrumentalisation politicienne et évite l’instauration de régimes théocratiques et autocratiques. 
Au contraire, jumelée à une véritable démocratie, elle évite les dérapages autoritaires qui se révèlent souvent comme inopportuns et suicidaires. L’Histoire a montré que les régimes théocratiques et autocratiques ont toujours été partisans de la pensée unique qui a montré ses limites en matière de développement de l’économie, de prospérité des peuples et de stabilité des États. C’est par le dialogue que les pays démocratiques ont pu bâtir des économies fortes, une continuité dans la gouvernance malgré l’alternance au pouvoir d’hommes politiques ayant des idéologies et des convictions différentes. Car ils font du dialogue leur maître-mot dans la gouvernance du fait qu’ils croient que c’est de la discussion que jaillit la lumière. Des divergences de points de vue naissent des solutions, qui assurent le progrès. La pensée unique, même si elle émane d’une éminence, peut être destructrice, car chaque être humain est habité par un grain de folie, qui pourrait le conduire à des prises de décisions dévastatrices. 
Les expériences vécues durant les cinquante-huit années post-indépendance  sont là pour édifier la vision de ce qui doit être fait à l’avenir, pour sortir le pays du sous-développement et assurer au peuple algérien un avenir meilleur. 
L’Algérie n’a-t-elle pas expérimenté le diktat de la pensée unique ? Même si les hommes qui l’avaient pratiquée étaient animés de très bonnes intentions, du fait qu’ils cherchaient à assurer le bien-être des Algériens.
Les manifestations du 5 Octobre 1988 ont conduit les pouvoirs publics à faire des concessions idéologiques et ouvrir le champ politique. La Constitution adoptée par voie référendaire le 23 février 1989  a instauré le pluralisme politique, même si son article 40 ne reconnaît que le droit de créer des associations à caractère politique et que «ce droit ne peut toutefois être invoqué pour attenter aux libertés fondamentales, à l’unité nationale, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance du pays et à la souveraineté du peuple». Cette ouverture démocratique a néanmoins ouvert le champ à la création de partis politiques fondés sur des principes religieux et identitaires, ce qui est en contradiction avec le deuxième alinéa de l’article 40 et qui a renforcé le fanatisme religieux et les idées séparationistes de quelques groupuscules de citoyens. Cet égarement des pouvoirs publics de l’époque a fait que la démocratisation de la vie politique prenait un tournant inverse à l’objectif qui lui a été assigné. Les dérapages enregistrés avant et durant les élections législatives du 26 décembre 1991 (trafic dans les listes électorales ; non-distribution des cartes de vote par des mairies dirigées par des élus islamistes ; intimidation des électeurs ; utilisation des mosquées pour la campagne électorale ; entraînements aux techniques de combat, des militants du parti islamiste dans les stades municipaux qui constituaient un prélude à une désobéissance civile et à une insurrection armée) avaient conduit les pouvoirs publics à interrompre le processus électoral, après un premier tour remporté par le parti islamiste (FIS). 
Cette décision qui a été lourde de conséquences a été suivie par la mise en place de centres d’internement où étaient détenus les islamistes les plus fanatiques. Ce qui leur a permis de se retrouver, de se solidariser et de s’organiser pour mener une insurrection armée, eux qui, pour la plupart, revenaient d’Afghanistan et étaient avides de sang, dont les conséquences ont été multiples. Pendant 10 ans, qualifiés maintenant de décennie noire, cette désobéissance s’est traduite à travers des actes terroristes par :  plus de 200 000 morts ; d’énormes dégâts sur le tissu économique (des pertes estimées à plusieurs dizaines de milliards de dollars) ; un retard considérable dans le développement du pays et d’autres répercussions financières, psychologiques et sociales (génération traumatisée, désintégration de la cellule familiale, exode rural, fuite des cerveaux et des capitaux, entre autres). 
Après la dissolution du parti islamiste (FIS), à l’origine de ces actes criminels, la Constitution de 1996 a essayé d’apporter des correctifs pour baliser le champ politique. Par son article 52, elle a tranché la question du multipartisme en reconnaissant les partis politiques comme tels. Tout en précisant que le droit de créer un parti politique «ne peut toutefois être invoqué pour attenter aux libertés fondamentales, aux valeurs et aux composantes fondamentales de l’identité nationale, à l’unité nationale, à la sécurité et à l’intégrité du territoire national, à l’indépendance du pays et à la souveraineté du peuple ainsi qu’au caractère démocratique et républicain de l’État. Dans le respect des dispositions de la présente Constitution, les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale 
Les partis politiques ne peuvent recourir à la propagande partisane portant sur les éléments mentionnés à l’alinéa précédent». 
Cette nouvelle disposition constitutionnelle aurait dû être suivie par la laïcisation de la vie politique et une révision de la loi sur les partis politiques. Rien n’a été fait dans ce sens et on a continué à permettre aux mêmes formations politiques, issues de la Constitution de 1989, d’exercer et à donner des agréments à de nombreuses nouvelles formations politiques d’obédience religieuse. Pourquoi alors constitutionnaliser un principe, si on ne l’applique pas dans les faits ? N’est-ce pas là un clientélisme politique recherchant des appuis pour pérenniser un exécutif opérant dans un système politique omnipotent qui n’a besoin que d’une démocratie de façade pour perpétuer son existence? Il faut admettre que les concepteurs de cette stratégie politique ont une connaissance parfaite de la sociologie des différentes composantes du peuple algérien. Il n’y a qu’à voir la versatilité qui caractérise aujourd’hui le comportement des hommes politiques, des responsables des organisations de masse et de ceux du mouvement associatif, pour se rendre à l’évidence que la nation n’est pas encore prête à enfanter des hommes comme ceux qui ont fait l’histoire de l’Algérie contemporaine en créant l’OS, en déclenchant la révolution algérienne, en créant le CNRA et le GPRA et en conduisant les hostilités militaires à l’intérieur du territoire. Ceux qui prétendent faire, aujourd’hui, de la politique n’ont ni une idéologie ni un programme économique et social à défendre, encore moins une vision prospective sur l’Algérie future. Ils sont tous novembristes, ils partagent tous les principes de la plate-forme de la Soummam, même s’ils étaient ou sont les fils de supplétifs de la France coloniale ; ils s’inscrivent en totalité dans le programme fictif de celui qui se trouve au gouvernail de l’État ; tout cela pour aspirer avoir des miettes de ce qui reste du festin du roi et de sa cour. Ceux qui, hier, plébiscitaient les différents mandats du président déchu sont ceux-là qui aujourd’hui tournent autour du gouvernant du moment. Ils sont sans scrupules, allant jusqu’à insulter celui qu’ils vénéraient hier et vanter les vertus, même imaginaires, de celui qui tient les rênes du pouvoir aujourd’hui. Celui qui a été habitué à une pratique ne peut changer du jour au lendemain, il se comporte comme le chien de Pavlov, il attend toujours un présent lorsqu’il mène une quelconque action. Est-ce  avec ceux-là qu’on va construire l’Algérie de demain, ou la nouvelle république dont on parle avec insistance et sans conviction ? Que représente le mouvement associatif, qu’on veut aujourd’hui introniser aux commandes des institutions de la république ? N’est-ce pas ces gens-là, qui sont des satellites des partis politiques décriés par le peuple, toutes obédiences confondues ? Peuvent-ils remplacer les masses de militants des partis rompus à la politique ? C’est autant de questions qu’on est en droit de se poser lorsqu’on voit l’engouement qui caractérise le débat autour de la participation de la société civile à la politique. 
Ce qui est connu du mouvement associatif d’aujourd’hui, c’est qu’il émarge auprès de l’administration publique et des collectivités locales et ne peut, par conséquent, constituer un contre-pouvoir pour l’exécutif. On n’est d’ailleurs pas étonné de voir les anciens mécanismes refaire surface, avec les partis de l’ancienne coalition gouvernementale et les responsables des organisations de masse et du mouvement associatif, qui ont appuyé toutes les décisions des différents exécutifs qui se sont succédé et soutenu le président déchu du premier au quatrième mandat et qui étaient les pionniers à soutenir le 5e mandat.  
Sachant que la société civile, mis à part les organisations de masse, est majoritairement entre les mains du courant islamiste, il ne faudrait pas, demain, s’étonner de les voir prendre le pouvoir et instaurer un État théocratique, d’autant plus que la Constitution qui se projette en perspective a tendance à réduire le champ d’action des partis politiques républicains.
 Revenir à la situation du début des années 1990 est fort probable surtout lorsqu’on se réfère à la sociologie et aux réflexes qui caractérisent la grande majorité du peuple algérien.
B. C.

(*) Ex-vice-président de l’Assemblée populaire nationale. Ex-président de la Commission permanente de l’agriculture, du développement rural, des ressources naturelles et de l’environnement du Parlement panafricain.

 

 

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