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Rubrique Contribution

OCTOBRE 1988- OCTOBRE 2018 Les véritables raisons d’une déflagration programmée -3e partie et fin

Par Kamel Bouchama, auteur
Essayons de répondre, même si ce n’est pas aussi simple qu’on le pense. Faisons ensemble un voyage dans le temps passé, pour connaître l’origine du complot. Notre effondrement était programmé depuis des décennies, peut-être juste après notre indépendance, c’est-à-dire après notre victoire sur le colonialisme. Là, des forces du mal, qui n’ont jamais digéré la victoire du FLN, attendaient patiemment l’occasion pour nous détruire, non sans œuvrer inlassablement, avec leurs amis «locaux» de toujours, à nous programmer scientifiquement des conflits, pensant nous mettre à genoux devant des difficultés qu’ils ne cessaient de fomenter dans leurs officines. C’était une façon à eux de prendre la revanche sur un peuple qui, avec le FLN comme guide, allait bouleverser les données d’une stratégie qui se voulait expansionniste, en son temps, réduisant ainsi les gouvernants, à faire n’importe quelle concession et les gouvernés à subir cette machine infernale et accepter, sans aucune réaction, les retombées néfastes d’une lutte inégale. Ainsi, le complot contre notre pays date depuis longtemps. Il remonte à l’époque où, vaincus sur le plan de la lutte anti-impérialiste et sur le terrain diplomatique, nos ennemis ont essayé de se redéployer par leur «troisième force» pour balayer le FLN et, par là même, toutes les valeurs qui ont fait de l’Algérie un pays respecté et entendu dans le concert des nations. Les prémices de ce complot ont été ressenties à l’aube de l’indépendance, après l’installation des toutes premières institutions qui devaient gouverner le pays. Là, d’une façon insidieuse et très subtile, des spécialistes de la subversion ont inoculé aux différents organes les premières «bactéries» de la division et de la mésentente, sachant nos responsables prédisposés à contracter facilement la maladie, eu égard à leurs «entreprises hasardeuses» du passé. Cela paraît, à l’évidence, comme des images faisant partie d’un rêve. Que l’on se détrompe : c’est la pure vérité. Ensuite ces mêmes ennemis, profitant de quelques conflits qui ont secoué le pays, conflits au demeurant presque naturels au cours de ces années d’apprentissage du pouvoir, ont essayé d’approfondir le fossé entre les antagonistes afin d’accroître leurs problèmes et pourquoi pas créer cette cassure tant attendue, pour pénétrer allègrement au fond du système et miner tranquillement le FLN. Or, ce n’était pas possible pour cette occasion, les militants de la lutte de libération ont été plus vigilants, en revenant à de justes appréciations, et en ne laissant pas de faille à travers laquelle tous les aventuriers auraient profité pour détourner le cours de l’Histoire. N’ayant pas pu par ce biais, ils ont lancé d’autres tentatives chez l’opposition qui, bien entendu, pour se développer et se renforcer, cherchait de l’aide partout. Là aussi, leurs desseins ont été découverts et ils n’ont pu abuser de la crédulité de ces militants convaincus de leur combat. C’est dire que même l’opposition ne tendait pas la main à n’importe qui, surtout quand les «mécènes» sont des ennemis jurés du FLN originel, ce FLN qu’ils aimaient et qu’ils respectaient, même s’ils ne partageaient pas les mêmes idées que ceux qui y militaient ou qui le dirigeaient. Cependant, comme il fallait casser coûte que coûte le FLN, ils ont dû «s’habiller» de patience et attendre calmement, en lançant de temps à autre, comme ils l’ont toujours fait, des quidams de la bande dans le giron des responsables. C’était une forme d’insémination fort intelligente dont ils avaient le secret. Ensuite vint Boumediène. Il ne leur restait aucune possibilité d’activer ou d’essayer seulement d’intervenir. Cet homme connaissait bien le danger de ceux qui nous attendaient patiemment au tournant. Il leur fallait donc se terrer et attendre des jours meilleurs. Et dans leur retraite, pour ne pas oublier la mission dont ils étaient investis, ils la ruminaient constamment et la conjuguaient au futur, en la différant intelligemment à plus tard. Décidément, ils avaient beaucoup de souffle ! Après la mort de Boumediène, le FLN est resté égal à lui-même malgré les coups de boutoir de cette phase difficile que l’Algérie a surmontée péniblement. Chadli prenait d’autres dispositions pour renforcer son pouvoir et, par la même occasion, le FLN se consolidait de la base au sommet, pour appuyer la démarche du pays dans le cadre de l’édification nationale. Le FLN devenait un grand rocher, qu’on ne pouvait détruire si facilement, pour reprendre l’expression d’un de ses hauts cadres. Cela, les ennemis le savaient et donc, rien de mieux qu’une implosion savamment préparée. Cette implosion bien sûr ne pouvait se produire que de l’intérieur – c'est une lapalissade qu'il est bon de crier à tue-tête –, après une déflagration d’une forte intensité «dirigée» par nos propres institutions. Ainsi, dès que le plan fut établi, les commanditaires allaient vers son application, étape par étape. En tout premier lieu, le FLN devait être sali aux yeux des masses. C’est à lui qu’on allait faire porter le chapeau pour le chômage, la crise du logement, les déperditions scolaires, la cherté de la vie et qui sait, peut-être même, pour le ratage de l’équipe nationale au Mondial du Mexique. Ensuite il fallait «l’enduire» de toutes les crasses et le discréditer auprès des cadres. N’a-t-on pas entendu, dans des cercles bien cossus, que le FLN gardait la lie des responsables et que tous ceux qui gravitaient autour étaient revêches, grossiers, incompétents et souvent affairistes ? Ayant usé de tous ces subterfuges pour mettre le FLN en désuétude et se venger une fois pour toutes de son épopée glorieuse et de son histoire, il ne leur restait que la mise à feu de la bombe puisque tout était prêt, par ailleurs, pour le «bouquet final». Plus tard, ils iront récolter les profits et imposer le genre de système qu’ils avaient déjà choisi, dans la tourmente de l’après-tempête, au moment où l’Algérie comptait ses victimes et regrettait tant d’espoirs envolés. Le 5 octobre 1988 donc, ce n’était pas de simples manifestations, c’était l’explosion généralisée, c’était le complot qui nous venait de si loin. Et ce ne sont pas des mots vains, loin s’en faut ! Tout a commencé le matin. Les policiers, qu’on a désarmés la veille semble-t-il, se sont éparpillés à travers les grandes artères de la capitale et demandaient aux commerçants, tantôt discrètement, tantôt ouvertement, de «baisser le rideau». Cela voulait dire quoi ? Tout simplement au vu des dégâts du soulèvement, que tout a été préparé, dans les moindres détails. Des enfants, des écoliers couraient de partout avec leurs cartables parce qu’on les a libérés de l’école avant l’heure, du moins certaines écoles du centre-ville. Des commerçants se pressaient pour fermer. D’autres gens s’excitaient et se demandaient ce qui allait se passer. Ce fut un mouvement inhabituel dans une capitale déjà fatiguée par le poids de son monde, accablée et excédée par les problèmes sociaux. Ces composants d’Octobre ont eu raison de notre jeunesse qui se consumait dans une effroyable malvie. Midi du même jour, le début du drame. Des milliers de jeunes déferlaient de partout, envahissant toutes les places et les grandes artères. Sur leur passage, la destruction, les flammes, les cris hostiles au pouvoir, les jets de pierres, les vitrines brisées, les grilles arrachées, les voitures incendiées et les bus calcinés. C’était rapide, trop rapide pour ne pas penser à une minutieuse préparation ou à une sérieuse manipulation, savamment conçue. Les acteurs de ce drame n’étaient que des jeunes des quartiers populaires qui, ne sachant qu’ils exécutaient un plan convenablement étudié pour une soi-disant «dynamique de changement », s’engouffraient dans la casse parce qu’ils étaient poussés par l’injustice, le chômage, la crise du logement, les déperditions de tout genre et le manque d’intérêt manifesté à leur égard par les responsables. Ceux qui ont échafaudé ce plan machiavélique savaient que les jeunes sortiraient facilement, sans se faire prier. Il ne leur manquait que l’étincelle qui leur a été fournie, par quelques experts en la matière, qui se sont infiltrés dans les rangs de la naïveté pour mener à bien ce travail ô combien efficace. Ces experts, habillés de la même manière, tonitruants, insultants, vociférant, marqués par les mêmes signes, guidaient les manifestations et s’attaquaient aux symboles de l’Etat d’abord, pour terminer ensuite quelque part, dans les Souk-El-Fellah, ces grandes surfaces créées au profit des couches déshéritées. Manipulées avec dextérité, les masses de jeunes se faisaient un plaisir de détruire ce qui représentait l’Etat, principale cause de tous leurs malheurs. Et, dans leur innocence, exploitées à outrance par ceux-là mêmes qui sont venus pleurer les victimes, elles ont été entraînées dans un autre sillage qui ciblait celui qu’on a voulu rendre responsable de tous les problèmes du pays. Évidemment, les commanditaires ciblaient le FLN. Ainsi, les sièges du parti ont été détruits, incendiés et dévastés sous le regard narquois de ceux qui, normalement, devraient défendre ce premier symbole de la révolution de Novembre. Ensuite ce fut au tour des slogans hostiles au chef de l’Etat où l’insulte prenait le dessus. Par ces slogans très bien élaborés, l’on sentait la griffe de ceux qui les distillaient... des connaisseurs, assurément ! Dans cette évolution négative des choses où la rue gérait avec impuissance toute l’horreur d’une réaction populaire, suivie d’une situation apocalyptique et combien dangereuse, les services de l’information n’ont réagi que tardivement, en tout cas bien après les médias étrangers pour annoncer laconiquement que «des manifestations de jeunes, essentiellement des lycéens, se sont déroulées hier mercredi 5 octobre dans certains quartiers d’Alger».
C’est ce qu’écrivait El Moudjahid qui relatait également le compte rendu de la réunion extraordinaire du bureau politique et qui insérait le communiqué suivant : «Le Bureau politique a ensuite entendu un compte-rendu du ministre de l’Intérieur portant sur les troubles de l’ordre public survenus dans les soirées de mardi et mercredi dans certains quartiers de la capitale. Les atteintes graves à l’ordre public sont le fait de jeunes irresponsables, instruments naïfs de manipulations hostiles au profond assainissement engagé depuis le dernier discours du président de la République, secrétaire général du parti du FLN.» Dans tout ce bouillonnement, les instances du pays ont fait croire au début à des actes de vandalisme perpétrés par des jeunes sans conscience, ensuite elles ont été obligées de dire la vérité ou une partie de la vérité, car la situation était trop dangereuse pour l’imputer si naïvement à cette frange de notre population. Le communiqué du bureau politique du FLN, dans son dernier paragraphe, met le doigt sur la plaie et dénonce la situation «où se cachaient des commanditaires occultes, animés d’un esprit de haine et de vengeance qui visaient surtout à semer l’anarchie et à jeter l’anathème sur l’État et les pouvoirs publics». Mais est-ce toute la vérité dans ces déclarations quand des signes précurseurs d’un complot ou d’un coup d’Etat nous sont apparus clairs et sans équivoque ? De toute façon, personne, en ces jours de troubles, n’a su dévoiler, dans les détails, ce qu’a été Octobre, sa préparation, ses «architectes», sa projection dans l’avenir et ses résultats, même si la plupart qui ont écrit se sont contentés de faire honnêtement des analyses, au vu de ce qu’ont été les jours qui ont précédé Octobre et qui l’ont suivi. Mais les architectes, eux, comme il faut les appeler, se gardent bien de donner des informations, au risque de dénaturer ou de discréditer ce qu’ils pensent être une grande stratégie. En effet, ils ne peuvent le dire, aujourd’hui, parce que certains ne sont plus de ce monde, mais «le dossier Octobre» qui sera bien ouvert demain, nous révélera quelques informations, non négligeables, comme par exemple ces «voyages d’architectes» en Syrie pour s’entretenir avec son président, le frère Hafez El Assad et en France pour rendre compte à Michel Rocard, Premier ministre sous François Mitterrand, des suites de ce bouleversement en Algérie. Le premier qui les a écoutés, jusqu’à la fin, selon son habitude, leur rétorqua dans une phrase : «Je ne vous comprends pas, les gens font des coups d’Etat pour prendre le pouvoir, et vous, vous avez jeté le pouvoir dans la rue...» Le second, Rocard, après avoir entendu dire «on vous a débarrassé des dinosaures du pouvoir...» n’a fait qu’écouter et acquiescer ce qu’il devait transmettre à son chef, non sans demander : «Mais qui sont ces dinosaures ?» Leur réponse : «Messaâdia !» Quant à nous, qui comprenons aisément qu’il est difficile de s’exprimer dans l’ambiance du chaos, contentons-nous de dire qu’il y a eu un été mouvementé, de la déliquescence partout, des critiques acerbes et non moins révélatrices d’un climat dangereux, enfin le dédain et le mépris d’un peuple qui a signé sa désapprobation, pour la première fois dans l’histoire du pays, par les cris, le feu, le désastre et la mort. Voilà les causes et les effets d’un drame qui a trouvé malheureusement des personnes qui ne lésinaient sur aucun moyen, même le pire, pour créer le «changement», à leur façon. Tant pis pour les victimes, tant pis pour les dégâts, tant pis pour la haine, l’essentiel c’était d’arriver à bon port. Et ces jeunes qu’on a envoyés au feu, profitant du rasle- bol populaire, n’étaient-ils pas nos enfants ? L’Algérie devenait-elle soudain adepte du génocide et, pour parvenir à ses fins, elle n’a pas hésité à employer de la chair à canon ? Le problème aurait été plus simple s’il n’y avait pas cette immixtion «de gens mal intentionnés» et si l’on avait décidé de changer les choses calmement et convenablement. Le pays traversait une crise multiforme, il fallait prendre des décisions courageuses, avec la sagesse qui nous caractérisait et non pas avec la violence, comme nous l’avons fait, cette violence qui a engendré de nombreuses victimes qui nous sont contées aujourd’hui avant demain, parmi les pages sombres de notre Histoire. Il ne fallait pas souiller le FLN par ces manifestations et le rendre responsable d’une gestion de trente années, comme pour s’absoudre devant le peuple et faire passer certaines réformes, sur lesquelles nous étions, sincèrement, tous d’accord pour permettre l’évolution de notre pays et atténuer les effets de la crise économique qui nous talonnait. Il ne fallait pas permettre que l’on mette à nu les institutions de l’Etat et traiter tous les responsables et les cadres de voleurs. C’était en clair le message qui se dégageait au travers des slogans et de la dégradation des biens publics. Il ne fallait pas jouer avec le feu, en profitant de ces douloureux événements, et mêler la jeunesse à certaines manœuvres dont elle ne pouvait comprendre, dans sa majorité, les tenants et les aboutissants. C’est vrai, cependant, qu’elle commençait à être allergique au pouvoir avec lequel elle allait consommer le divorce, et c’est vrai que le peuple, dans son ensemble, voulait rompre avec le système du parti unique, mais de là à supposer et ensuite affirmer qu’il n’aimait plus le FLN et qu’il le haïssait, c’est prendre une dangereuse responsabilité, en l’accablant d’une ingratitude répugnante. Cela ressemble à la falsification de l’Histoire quand on sait que ce peuple, qui fut odieusement calomnié, réclamait au cours de ces manifestations à travers lesquelles il fut entraîné, plus de liberté, plus d’égalité, plus de moyens et plus de justice sociale pour son développement. Quand des jeunes criaient à Bab-El- Oued, El Madania, Belouizdad, El-Harrach et autres quartiers populaires, ils ne se réclamaient d’aucune formation politique. Ils manifestaient leur dégoût contre tout ce qui incarnait le pouvoir, du plus simple responsable au plus grand, du président d’APC au ministre. Ils n’insultaient pas spécialement le pauvre responsable de Kasma ou encore le responsable de l’union «de je ne sais quoi» qu’ils ne connaissaient même pas. Ces jeunes disaient à tous les dirigeants du pays, nous voulons d’autres responsables que vous, plus intègres et plus compétents. C’était le message qu’ils transmettaient et qui, malheureusement, ne fut perçu qu’à moitié ou pas du tout, si l’on considère les changements qui ont intervenu, juste après la déflagration. Dans ces changements, l’on remarque que certains sont partis, entraînés par les flots, après les événements : ils devenaient de facto les boucs émissaires, d’autres, plus responsables, ont feint de ne pas comprendre la réaction du peuple et se sont accrochés cyniquement, envers et contre tous, pour se recycler plus tard dans la démocratie naissante. C’était cela Octobre, une affaire de grande manipulation, doublée de facétieuses décisions et d’une longue liste de victimes innocentes. Octobre c’était aussi l’annonce des réformes politiques, le changement du responsable du Parti et la décision de soumettre au peuple le projet de modification de la Constitution. Le président disait dans la déclaration du 10 octobre, au moment où à Bab-El- Oued, d’autres victimes innocentes tombaient, au cours d’une manifestation : «(...) En de nombreuses occasions j’ai réaffirmé que nous avons le courage nécessaire de reconnaître nos insuffisances et de prendre des mesures y compris dans le domaine politique, dès lors que nous sommes convaincus de leur nécessité. A ce sujet, un projet est en cours de préparation sur lequel le peuple se prononcera.» A la lumière de ces déclarations et du «bombardement médiatique» qui s’en est suivi, doit-on penser, aujourd’hui, que le pouvoir d’alors voulait, mordicus, récupérer Octobre et en faire, par cette funeste diversion, une occasion des plus propices pour permettre à des idées conçues, depuis longtemps, de trouver leur chemin ? La réponse est qu’il ne fallait pas en arriver à cette cassure, puisque nous avions les moyens de solutionner nos problèmes, et changer notre système pour entrer calmement dans la phase du pluralisme qui devenait une nécessité pour notre évolution, dans un contexte international. Mais l’autre réponse qui sied à la circonstance, c’est que de toute façon, Octobre n’a été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase puisque la situation, tant entretenue, «avait mûri» et que le plan devait s’appliquer minutieusement, tôt ou tard, pour nous obliger à rentrer dans le tourbillon des incertitudes et de l’agitation. Octobre enfin a été l’occasion qu’ont saisie les nouveaux partis, issus des réformes politiques, pour chanter les louanges d’Octobre «ce créateur de la démocratie» mais, hélas, sans conteste, ce faiseur de victimes, des enfants du peuple, tombés innocemment sous la mitraille, pour un idéal qu’ils pensaient être juste. Enfin, les Mazarin de tout bord sont passés par là…
K. B.

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