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Rubrique Culture

L’artiste prépare un nouvel album Akli Aït Waghlis, une voix kabyle envoûtante

Son dernier album sonne comme l’aboutissement d’une minutieuse démarche artistique inspiré d’un grand maître de la chanson algérienne, Youcef Abdjaoui. Dans ce sixième album intitulé : Ats galagh kan (je ne fais que jurer), actuellement en phase de mixage, on retrouvera les mêmes thèmes porteurs de messages de vie, d’amour, d’espoir et du respect des valeurs ancestrales.
Akli Aït Waghlis est considéré comme un chanteur important dans le paysage musical kabyle. De son vrai nom Hamadou Akli, natif du village Mezgoug, dans la grande tribu des Ait Waghlis (Sidi-Aich),l’artiste a investi la scène très jeune dans le groupe Aït Waghlis en 1985, en duo avec un grand parolier, le regretté Djillali Barkou, reconnu par ses pairs comme un ciseleur du verbe. 
Avec le groupe Aït Waghlis, Akli et Djilali produiront deux albums (1986/1987). Le premier album est constitué  de huit chansons, dont l’un des titres constitue un hymne à l’amour intitulé «Samia» connaîtra un immense succès, pour les faire découvrir au grand public.
En 1989, après une séparation avec son ami Djilali, le chanteur décide d’entamer une carrière solo à travers un premier album Dhwa Idezine (c'est la beauté). Il enchaînera ensuite en 1991 un autre album Tarwa n Jeddi. 
Ses fans, tout comme ses pairs, l’inscrivaient déjà dans la droite lignée des grands maîtres de la chanson kabyle à l’image de Slimane Azem, Akli Yahiaten ou encore Youcef Abdjaoui dont il est toujours l’idole et d’où il tire son inspiration. 
Durant toute cette très longue et riche carrière artistique de plus de trente ans, bien que comptant parmi les meilleurs artistes de sa génération à tout point de vue, Akli Aït Waghlis n’écume pas les médias. Avec une voix envoûtante et un registre musical attrayant où se mêlent le chaâbi, l’oriental et le folklore, le chanteur Akli Aït Waghlis force le respect. 
Sur scène, il se produit avec une aisance remarquable devant, à chacune de ses sorties, un public nombreux émerveillé. Tout en continuant à exercer en tant que technicien-conducteur au service des lignes téléphoniques de Sidi-Aich jusqu’à son départ à la retraite ces dernières années, l’artiste s’est attelé, loin des feux de la rampe, durant toute cette longue période, à cultiver son art à la manière des anciens maîtres de la chanson kabyle et fructifier au mieux son talent. «Je tiens à l’originalité de notre riche patrimoine qui n’a pas été entièrement exploité. Je préfère interpréter fidèlement un morceau profondément populaire pour exprimer l’identité de mes racines», aime-t-il répéter à ceux qui lui demandent pourquoi il n’introduit pas d’harmonisation dans ses œuvres.  
Son dernier album sonne comme l’aboutissement d’une minutieuse démarche artistique inspiré d’un grand maître de la chanson algérienne, Youcef Abdjaoui, qui reste de très loin son modèle. 
Dans ce sixième album intitulé «Ats galagh kan (je ne fais que jurer)», actuellement en phase de mixage et que le chanteur Akli Aït Waghlis a bien voulu nous faire écouter en exclusivité pour les lecteurs du Soir d’Algérie, on retrouvera les mêmes thèmes porteurs de messages de vie, d’amour, d’espoir et du respect des valeurs ancestrales.
Yidhem at tazemurt, il ha uciwer, Selvagh dessah, Att xilwat, Izedh l’vatal et Ats galagh kan constituent les six titres de ce nouvel album finement ciselé; un timbre de voix qui allie puissance et douceur, mais, surtout, une force du verbe inégalée.
C’est un véritable chef-d’œuvre que les fans de l’artiste Akli Aït Waghlis auront à découvrir prochainement dans les bacs.
A. Kersani

 

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