Les livres sur le Hirak marchent bien, et ce, depuis le début du Salon international du livre d’Alger. Une centaine d’exemplaires de l’ouvrage Dissidences. Chroniques du Hirak, de Mohamed Kacimi, a été écoulée en trois jours.
Les ouvrages sur le Hirak ou la «Révolution du sourire» sont très demandés à la 24e édition du Salon international du livre d’Alger (Sila), malgré leur caractère de «l’écriture de l’urgence», car écrit souvent «à chaud» par des témoins, acteurs de l’événement ou les deux.
Parmi ces ouvrages figurent deux publications de Chihab Editions, à savoir La révolution du 22 février. De la Contestation à la chute de Bouteflika, écrit par Mahdi Boukhalfa et Aux sources du Hirak de Rachid Sidi Boumedine.
Chronologie de l’Histoire de l’Algérie des origines à nos jours, un ouvrage de Abderrahmane Khelifa, paru chez Gaia Editions, est à jour et colle lui aussi à l’actualité car comportant un passage, à la fin, sur le Hirak algérien.
Chez les éditions Koukou, le visiteur du Sila 2019 trouvera deux ouvrages et deux visions sur le Hirak toujours en cours. Dans son roman Casa del Mouradia, Mohamed Benchicou voit loin, en 2080, année où un homme voulait savoir ce qui s’est réellement passé en l’an 2019, en Algérie. «Libertés, dignité, algérianité. Avant et pendant le Hirak», le titre du livre de Mohamed Mebtoul résume bien son contenu.
Pas moins de quatre ouvrages sur le Hirak chez les éditions Frantz-Fanon. Le premier est Révolution du 22 février, un miracle algérien, écrit par Saïd Sadi, l’ancien président du RCD. Il y a aussi l’ouvrage collectif La Révolution du sourire (avec une introduction de Sarah Slimani), signé par une dizaine de personnes. Mohamed Kacimi est l’auteur de Dissidences. Chroniques du Hirak. Toujours chez Frantz-Fanon, le lecteur trouve Après tamazight, la darija (maghribi), dans lequel son auteur, Abdou Eliman, «pose la question identitaire dans le cadre du mouvement populaire actuel».
Les livres sur le Hirak marchent bien depuis le début du Salon du livre. A titre d’exemple, Amar Ingrachen, directeur des éditions Frantz-Fanon, nous a précisé dimanche matin qu’une centaine d’exemplaires de l’ouvrage Dissidences.
Chroniques du Hirak, de Mohamed Kacimi a été écoulée.
Les Algériens semblent reprendre goût à la lecture. Toujours au stand des éditions Frantz-Fanon, les deux cartons contenant les exemplaires du livre L’homme-carrefour et autres histoires d’un pays impossible de Hakim Laâlam ont été écoulés, samedi dernier, avant la fin de la séance des ventes-dédicaces programmée ce jour-là.
Amar Ingrachen, d’ailleurs, pense qu’on pourrait arriver en Algérie, un jour, à des ventes qui avoisineraient les 500 000 exemplaires et des best-sellers dans les normes internationales.
Le Sila, comme de coutume, est une grande fête du livre et de la lecture, qui ira jusqu’au 9 novembre.
Kader B.
