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Rubrique Culture

Unesco La musique gnaoua et la culture du palmier dattier inscrites au patrimoine immatériel de l'Humanité

La musique gnaoua, dont le style rituel et initiatique a été perpétué par les descendants d'anciens esclaves venus d'Afrique noire, a été inscrite jeudi à Bogota au patrimoine immatériel de l'Unesco. La ville portuaire d'Essaouira, au sud du Maroc, est le sanctuaire de cette musique, pour laquelle le royaume chérifien avait déposé une demande d'inscription sur la liste de l'Unesco. Le festival d'Essaouira, parfois décrit comme le «Woodstock marocain», célèbre dans une ambiance relax une musique traditionnelle qui a séduit les plus grands.
Sa filiation africaine favorise les métissages avec le blues et le jazz, mais aussi le flamenco, le reggae ou encore la salsa. Jusqu'à la naissance du festival d'Essaouira, la confrérie gnaoua, qui associe rituels africains et culte des saints de l'islam, était peu connue, voire mal perçue au Maroc. 
La culture du palmier dattier également inscrite mercredi sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco, a joué un rôle crucial dans le développement des civilisations des régions chaudes et arides du monde arabe. La demande d'inscrire «les connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier» a été retenue par l'organisme parmi 41 autres demandes. «Les peuples des Etats soumissionnaires sont liés au palmier dattier depuis des siècles étant donné qu'il les a aidés à construire leur civilisation», ont assuré les 14 pays arabes ayant présenté cette candidature (Bahreïn, Egypte, Irak, Jordanie, Koweït, Mauritanie, Maroc, Oman, Territoires palestiniens, Arabie Saoudite, Soudan, Tunisie, Emirats arabes unis et Yémen). C'est la première fois que la réunion annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se tient en Amérique latine.

 

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