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Rubrique Culture

Ouvrage collectif J’ai rêvé l’Algérie Rêver à perdre la raison !

J’ai rêvé l’Algérie est le titre de l’ouvrage collectif présenté hier lundi à la librairie L’Arbre à dires de Hydra à Alger, en présence de l’éditrice Selma Hellal (Barzakh) et d’une représentation de la Fondation Friedrich Ebert.
J’ai rêvé l’Algérie comporte des témoignages, des récits et des fictions, écrits par 16  écrivains ou écrivaines, journalistes, psychologues, médecins, étudiantes ou étudiants, etc., militants ou non, tous algériens. 
«De quelle Algérie rêvez-vous, et pourquoi ?» telle était la question, simple qu’en apparence comme le fait remarquer Amina Izarouken de la Fondation Friedrich Ebert Algérie, en quatrième de couverture du nouvel ouvrage. «Si on la sonde vraiment, elle accule, elle nous enjoint de dépasser généralités et banalités expéditives», écrit encore Amina Izarouken. Chaque auteure et auteur auraient pu dire : «I have a dream !» (je fais un rêve !) comme Martin Luther King, dans son historique discours du 18 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington. 
Arab Izar a fait «Des rêves modestes et fous ». «Rêver la recherche scientifique autrement» est le vœu de Khadidja Boussaïd. De quelle Algérie rêvent Bouchra, Fériel et Zaki ? «Depuis que cette question m’a été posée, il y a quelques semaines, j’essaie de rêver, d’entrevoir l’Algérie de mes rêves ! Je n’arrive pas à en avoir une vision dans le futur. À chaque fois que j’essaie de me représenter l’Algérie de mes rêves, je me tourne vers le passé. Je crois que je revois l’Algérie des années quatre-vingt, celle de ma jeunesse», écrit Bouchra Fridi, née avant 1962. «De quelle Algérie rêvez- vous ? Quel drôle de question, tiens ! De quelle Algérie je rêve,  moi ? Je rêve justement d’une Algérie où il serait possible de rêver», répond sa fille Fériel Kessaï, 32 ans. Zaki Kessaï, 23 ans, fils de Bouchra, lui «se rêve cinéaste ou rien». «Nous devons sauver l’avenir», pense Salah Badis.  Dans sa fiction, le journaliste Chawki Amari pense à un temps futur «Quand la machine remplacera le journaliste, qui écrit déjà sur une machine». Une autre œuvre de fiction, avec Petit scénario d’anticipation à l’usage des tyrans, écrite par la journaliste et écrivaine Sarah Haidar. 
L’ouvrage comporte également La dernière danse, une fiction écrite par Wiame Awres, Smart-Country de Hajar Bali, Capharnaüm de Atiqa Belhacene, Terre inconnue de Habiba Djahnine, La balade du centenaire de Samir Toumi, L’histoire de G. de Louisa Mankour, Hamma 2034 : Le fabuleux destin de Betbota de Mohamed Larbi Merhoum et, enfin, L’Agora de Akçil Ticherfatine.
L’ouvrage collectif J’ai rêvé l’Algérie. Témoignages, fictions et récits, paru chez Barzakh, est un projet initié et financé par la Fondation Friedrich Ebert Algérie, dans la continuité des ateliers d’écriture mis en place depuis 2005, en coopération avec les Éditions Barzakh. Il est distribué gratuitement dans plusieurs librairies dont L’Arbre à dires à Alger, L’Intellectuel à Tlemcen, Malek-Alloula (Oran), La Librairie Cheikh (Tizi-Ouzou), Gouraya (Béjaïa), Book Zone (Constantine), La Révolution (Annaba) ainsi qu’au siège de la Fondation Friedrich Ebert à Alger. Il est aussi en accès libre et téléchargeable sur le site https://algeria.fes.de/publications. 
Le livre est en cours de traduction pour une édition en arabe. 
Kader B. 

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