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Rubrique Faits divers

AÏN-OUARKA (NAÂMA) Le tunnel de Ghounjaya découvert par trois jeunes de Tiout

La station thermale de Aïn-Ouarka est située à 60 km de Aïn-Séfra, au milieu d’un massif important de la chaîne des monts des ksour. Les montagnes qui entourent Aïn-Ouarka forment un vaste cirque au centre duquel s’étend un grand lac profond, alimenté par 3 sources : une froide et 2 chaudes.
Les hommes ont, de tous temps, eu recours aux bienfaits des eaux thermales, de façon plutôt archaïque parce que dépourvue de base scientifique. Il s’avère que d’après l’histoire, les romains furent parmi les premiers à en découvrir les vertus. Aujourd’hui encore, les bains traditionnels demeurent très actifs et très fréquentés en Algérie.
La source froide est située sur la face ouest du lac très abondante et d’un goût saumâtre. C’est la seule source en eau potable de la région. Les sources chaudes viennent du versant sud au pied d’un pic assez élevé appelé Djebel Chmarikh. La première source chaude qui alimente le hammam est d’un grand débit. La deuxième source chaude peu abondante, non captée, jaillit non loin de la première. La température varie selon la distance et selon l’éloignement du point d’émergence. Température à l’émergence des griffons 46,5° et 46° à 4 mètres du point de l’émergence.
Cette localité dispose aussi d’une voie souterraine dénommée «Ghounjaya» distante de 5 à 7 km, jamais pénétrée du fait de la pénibilité de la traversée.
Selon nos ancêtres, ce lieu est le fief (capitale) des djinns et jamais personne dans l’histoire n’a tenté d’y pénétrer.
En effet, trois jeunes de la localité de Tiout se sont aventurés pour un défi en s’engouffrant à la découverte de cette galerie, tantôt en rampant à plat ventre, tantôt en faisant des escalades, tantôt en marchant courbés dans le fond du tunnel sans issue jusqu’au fond.
Armés de lampes, de cordes, de masques et d’autres moyens, ces jeunes ont donc découvert pour la première fois cette voie. Elle comporte plus au fond, des galeries disposant des espèces formées en calcaire, objet de stalagmites et de stalactites. Sans crainte alors, ces jeunes nous racontent qu’après avoir parcouru près de 500 m, ils ont découvert le premier grand obstacle : un ravin de plus de 3 m de profondeur, là, ils devaient se servir des cordes, après la poursuite du chemin, une carcasse d’un animal (sans doute une hyène), des chauves-souris, mais aussi les traces de reptiles, ainsi qu’un petit lac d’eau salée au fond du tunnel.
Après donc, un voyage souterrain de près de 8 heures à grand risque, les jeunes sont sortis indemnes, quoique manquant d’oxygène et ont rencontré des difficultés sur les escalades des hauteurs ou encore les descentes dans des profondeurs.
Aïn-Ouarka est un site touristique, qui accueille des milliers de visiteurs chaque année. C’est un coin pittoresque à grandes roches éruptives et de cristaux; roches volcaniques et cristallines. Montagne de sel gris-verdâtre. C’est aussi une région propice pour les recherches géologiques et archéologiques. On y trouve des marnes vertes de gypse et de calcaire blanc. Des minerais de fer de grès ferrugineux, des ocres et même l’hématite.
En somme, la station de Aïn-Ouarka reste en quête de panacée, afin de faciliter et assurer un bon séjour aux visiteurs qui la fréquentent.
B. Henine

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