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Allemagne L'inflation à 7,3 % en mars, un niveau jamais vu depuis plus de 40 ans

L'inflation en Allemagne a bien atteint avec 7,3% en mars un niveau jamais vu depuis plus de 40 ans, selon les chiffres
définitifs publiés mardi, la crise en Ukraine faisant flamber les prix de l'énergie et des denrées alimentaires.

Le chiffre, annoncé par l'institut national des statistiques Destatis de manière préliminaire fin mars, est un record depuis la Réunification du pays en 1990. Pour trouver une hausse aussi élevée en rythme annuel, il faut remonter à novembre 1981, en Allemagne de l'Ouest.

Sur un mois, la hausse des prix est de 2,5%, précise Destatis, confirmant également sa première estimation.
L'indice des prix harmonisé, qui sert de référence au niveau européen, a quant à lui bien atteint 7,6%, pulvérisant l'objectif de 2% à moyen terme de la BCE, sous pression d'agir.


Des "pénuries d'approvisionnement et une nette hausse des prix" des matières premières et composantes en raison de la crise en Ukraine font flamber les prix, explique l'institut. Le conflit s'est ajouté au déséquilibre entre offre et demande qui a suivi le pic de la crise sanitaire, la fourniture de matières premières, composants et énergie peinant à suivre le rythme de la reprise.


En plus de la pandémie de Covid-19, la crise en Ukraine a "un grand impact sur la hausse des prix en Allemagne, notamment concernant le fioul, les carburants et le gaz naturel, ainsi que certains aliments", note Georg Thiel, président de Destatis, dans un communiqué.


Les prix de l'énergie ont bondi de 39,5% en mars en Allemagne, après des hausses de 22,5% en février et de 20,5% en janvier. Le coût des denrées alimentaires a grimpé de 6,2% en mars (+5,3% en février, +5,0% en janvier), avec des hausses particulièrement élevées pour les huiles de tournesol et de colza (+30%) et les légumes frais (+14,8%).


Hors énergie, l'inflation est de 3,6%, précise Destatis.Tous les pays européens, ainsi que les Etats-Unis, sont concernés, mettant sous pression la Banque centrale européenne, qui se réunit jeudi.

La BCE est jusqu'à présent la plus attentiste des grandes banques centrales.
Au sein du Conseil des gouverneurs, les discussions devraient donc être houleuses entre les "faucons", partisans d'un resserrement monétaire rapide pour tenter de juguler la flambée de prix, et les "colombes", qui craignent qu'un retrait des soutiens plombe une croissance chancelante.

APS

 

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