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Rubrique Le Soir Auto

Production de véhicules électriques La Chine passe à la vitesse supérieure

Dans la lancée de la révolution électrique qui est en train de bouleverser le monde de l’automobile, beaucoup de pays aux quatre coins de la planète se préparent activement pour être prêts à l’échéance 2030 qui marquera le basculement vers une autre solution de transport. Certains s’érigent d’ores et déjà en leaders dans la généralisation du véhicule électrique dans leurs marchés respectifs à travers une batterie de textes réglementaires favorisant clairement l’adoption de ce mode de locomotion.
Des avantages sont ainsi proposés aux citoyens pour acquérir un véhicule électrique créant ainsi une forte demande sur ce produit. Et c’est aussi une opportunité pour les constructeurs mondiaux, qui ont investi dans cette branche, de multiplier et diversifier leur offre et de partir vers la conquête d’une clientèle de plus en plus nombreuse. Un secteur en forte expansion qui aiguise les appétits et où les marques jouent des coudes pour engranger le plus de parts.
Dans cette bataille, un pays est en train de se positionner solidement et massivement avec une offre particulièrement compétitive, en l’occurrence la Chine. Celle-ci a, indiscutablement, pris une longueur d’avance sur le reste des constructeurs, américains, japonais et européens. Elle s’attèle actuellement à  accélérer son avancée dans le développement et la maîtrise du processus de fabrication de véhicules électriques. D’autant que la Chine a toujours été le berceau de production des batteries, élément-clé dans ce type de véhicules. Au fil des ans, cette industrie a évolué et s’est améliorée pour aboutir à des produits performants, compacts et aux prix sans cesse concurrentiels. L’ensemble des constructeurs mondiaux s’approvisionnent presque exclusivement auprès de ce géant asiatique.
   
Le processus de fabrication maîtrisé
Aujourd’hui, les nombreuses marques chinoises sont en passe de devenir la première référence dans le domaine. Elles représentent déjà plus de 10% des ventes de véhicules électriques neufs.
Une présence qui entre dans le cadre d’une offensive globale des sociétés chinoises spécialisées dans l’électrique et qui se concrétise sérieusement en Europe où ce moyen de mobilité enregistre une très forte audience auprès des clients. Certains pays nordiques ont même vu les volumes de ventes de l’électrique dominer largement le marché. Profitant d’une fiscalité très lourde pour les modèles à moteur thermique (hybrides compris), les modèles électriques chinois s’imposent désormais comme un choix approprié à cette révolution qui se dessine dans plusieurs régions du monde. De quoi augurer une conquête plus probante encore dans les années à venir.
La principale explication de cette percée chinoise tient aux tarifs pratiqués par les constructeurs de ce pays aux ambitions démesurées. Ces derniers proposent des modèles 100% électriques de formats intelligents, SUV compacts ou familiaux le plus souvent, à des prix largement inférieurs à la concurrence européenne ou américaine.
Il en résulte une progression exponentielle avec un ratio de l’ordre de 1 voiture électrique vendue sur 10, qui est chinoise, sur le premier semestre 2021.
Un succès qui s’explique, certes, par une tarification compétitive, mais pas seulement. 
Le choix de proposer, dans ces contrées, des modèles dépourvus de motorisation thermique permet d’effacer complètement le «retard» de l’industrie automobile chinoise en matière de technologie et de raffinement des moteurs à combustion interne tout en économisant énormément sur les coûts de développement là où les constructeurs établis, qu’ils soient européens, américains, coréens ou japonais, doivent encore amortir les investissements consentis pour dépolluer leurs moteurs thermiques.

Une opportunité pour l’Algérie
À cela s’ajoute le fait que le choix de l’électrique permet de se passer du réseau de distribution conventionnel, en raison de la quasi-absence d’entretien de ce type de véhicules. Les constructeurs chinois peuvent, dès lors, opter pour des modes de distribution nouveaux – livraison via des points définis ou à domicile par exemple – et s’associer à des prestataires de service automobile installés et reconnus pour prendre en charge le service technique de leurs voitures. Un atout non négligeable qui évite à nouveau de lourds investissements et rassure les clients quant à la qualité du service fourni en après-vente.
Encore une fois, on souligne l’opportunité qui se présente pour l’Algérie afin de se concentrer sur le véhicule électrique et miser sur un partenariat entre des opérateurs algériens et chinois ou tout simplement réunir les meilleures conditions pour des investissements directs  de la part des constructeurs eux-mêmes.
L’ancien ministre de la Transition énergétique, Chems Eddine Chitour, avait fait de ce dossier son cheval de bataille en tentant une large campagne de sensibilisation et de vulgarisation sur la nécessité de s’orienter vers cette alternative et réduire considérablement les coûts d’utilisation de l’énergie thermique et ses retombées sur l’environnement et  la santé du citoyen.
B. Bellil

 

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