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Rubrique Monde

Pérou 30 années de prison requises contre la cheffe de l'opposition

Le ministère public péruvien a annoncé jeudi avoir requis 30 années d'emprisonnement contre la cheffe de l'opposition Keiko Fujimori, accusée d'avoir illicitement financé ses candidatures infructueuses aux élections présidentielles de 2011 et 2016.
«Le procureur Jose Domingo Perez poursuivra Keiko Fujimori et 41 autres personnes pour les délits présumés de crime organisé, blanchiment d'argent, entrave à la justice et fausses déclarations», a annoncé le ministère public à l'issue d'une enquête de 28 mois menée au Pérou et au Brésil. Le date du procès n'a pas encore été fixée. Elle sera annoncée lorsque tous les recours juridiques contre l'accusation auront été épuisés.
Des peines de 30 années de prison ont également été requises contre d'autres dirigeants du parti Fuerza popular (droite populiste), dirigé par Keiko Fujimori, et des peines comprises entre 6 et 22 ans pour 33 autres accusés.
La fille de l'ancien Président Alberto Fujimori (1990-2000), candidate au scrutin présidentiel d'avril prochain, est accusée d'avoir perçu 1,2 million de dollars de financement illicite de la part du géant brésilien de la construction Odebrecht, rebaptisé depuis Novonor.
L'enquête a validé fin 2019 l'aveu d'un ancien cadre d'Odebrecht, Luiz Eduardo da Rocha Soares, assurant que son entreprise avait financé en 2011 la campagne de la cheffe de Fuerza Popular à hauteur d'un million de dollars.
Keiko Fujimori, 45 ans, a déjà effectué 13 mois de détention provisoire dans le cadre de cette affaire mais a été libérée à deux reprises. Elle a tweeté jeudi qu'elle allait «continuer à faire face à cette persécution».
Elle fait partie de la vingtaine de candidats au scrutin présidentiel du 11 avril d'où ne ressort aucun favori. Si elle l'emporte, elle a annoncé qu'elle graciera son père, 82 ans, qui purge une peine de 25 ans pour crimes contre l'humanité et corruption. Le vaste scandale de corruption d'Odebrecht a révélé le versement de centaines de millions de dollars de pots-de-vin dans le cadre de contrats de travaux publics dans une douzaine de pays. L'entreprise a admis avoir versé au moins 29 millions de dollars entre 2005 et 2014 pour corrompre des responsables péruviens, dont quatre anciens présidents.

 

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