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Rubrique Monde

Sahara occidental Au commencement, la rencontre des étudiants sahraouis à Rabat…

Il y a quarante-huit ans, plus exactement le 10 mai 1973, naissait le mouvement Front Polisario (acronyme abrégé de l'espagnol Front populaire pour la libération de Seguiet el Hamra et de Rio de Oro. 
Le mouvement s'était constitué par la rencontre de deux groupes de militants nationalistes. Il s'agit d'étudiants sahraouis à Rabat, dont Mohamed El Ouali Ould As-Sayed (surnommé Lulei) et des nationalistes sahraouis réfugiés à Zouérate après les incidents de Laâyoune de juin 1970. 
Le 10 mai 1973, le Front Polisario tient son congrès constitutif à Ain-Bentili  pour réclamer l'indépendance du Sahara espagnol, s'opposant à son rattachement au Maroc ou à la Mauritanie. Par la suite, le Front Polisario, devenu l’unique représentant légitime du peuple sahraoui, entama la lutte armée  dès le 20 mai de la même année, avec l'attaque et l'occupation d'un poste militaire espagnol à Khanga (près de la frontière marocaine), suivie par d'autres actions, notamment à Tifariti et Bir Lahlou.

Front Polisario, 48 ans de lutte pour l’indépendance
«Une expérience politique, militaire et diplomatique avérée dans la résistance populaire»

Dans une déclaration à l'APS à l'occasion du 48e anniversaire de la création du Front Polisario, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a déclaré que le Front avait réussi à « faire face, un demi-siècle durant, à toutes les manœuvres de l'occupant marocain pour légitimer son occupation au Sahara Occidental », ajoutant que le Front a acquis, au long de toutes ces longues années, « une expérience politique, militaire et diplomatique avérée dans la résistance populaire ». 
Selon le diplomate sahraoui, « le Front Polisario a réussi à mettre en place un État intégré qui dispose aujourd'hui d'institutions civiles, politiques, diplomatiques et militaires », soulignant que « l'Armée populaire sahraouie est l'une des plus importantes réalisations du Front dans le processus d'édification d'une République arabe sahraouie ». 
Sur le plan diplomatique, le même responsable a soutenu que « les représentations diplomatiques de la RASD sont réparties à travers tous les continents du monde, lesquelles mènent des batailles sur les plans politique et juridique à même de recouvrer la souveraineté nationale et de mettre un terme au pillage des ressources sahraouies ». 
Il a souligné que le Front Polisario constitue « le cadre politique regroupant tout le peuple sahraoui dans les territoires libérés et les villes occupées, en dépit de toutes les tentatives du royaume du Maroc pour le remettre en question ». M. Taleb Omar a fait état de la reconnaissance du Front Polisario par les Nations-Unies et nombre de pays, en sus du fait que le Maroc a été contraint de négocier avec lui et de s'asseoir côte à côte à l'Union africaine (UA). 
M. Taleb Omar a précisé que le Maroc « est responsable devant le monde de l'échec du plan de paix après s'être placé en dehors de la légalité internationale et nié toutes ses obligations internationales ». 
Il a également souligné que le refus de l'administration Biden de bénir la reconnaissance par l'ancien Président Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental, « a grandement perturbé le régime marocain qui s'est précipité vers le lobby sioniste aux États-Unis d'Amérique AIPAC pour se sauver la face ». Et de poursuivre que « le Maroc s'est retrouvé isolé dans sa politique d’occupation au Sahara Occidental ».  
Enfin, il a affirmé que le peuple sahraoui « est déterminé à mener la bataille de libération jusqu'à l'édification de son État indépendant sur l'ensemble de ses territoires occupés ».

L’activiste sahraoui Hasan Dalil de l'Isacom enlevé et torturé
Les forces d'occupation marocaines ont enlevé et torturé le militant sahraoui Hasan Dalil, membre de l'Initiative sahraouie contre l'occupation (Isacom) et de l'ONG Protection de l'environnement au Sahara Occidental, a indiqué lundi l'organisation. 
« Le militant sahraoui a été expulsé de force du domicile de l'activiste et ancienne détenue politique, Hasanna Douihi, et transféré à la Direction de la sécurité de l'occupation marocaine, où il a été soumis à des tortures psychologiques et physiques », a précisé l'Isacom, soulignant que la raison de son arrestation était peut-être pour avoir hissé le drapeau national de la RASD sur le toit de son domicile. 
Les forces de sécurité marocaines ont par la suite encerclé la maison de Douihi pour empêcher les militants des droits humains et les médias sahraouis de la visiter. Dans une communication conjointe adressée récemment au gouvernement marocain, des experts des droits humains de l'ONU ont confirmé « les violations systématiques et généralisées perpétrées par le régime marocain au Sahara Occidental occupé ». 
Les victimes mentionnées dans la communication conjointe sont des activistes sahraouis bien connus du territoire occupé qui ont soumis des plaintes de droits de l'Homme à l'ONU. Il s'agit, entre autres, de Naziha El Khalidi, Aminatou Haidar, Mahfouda Bamba Lafgir et Yahya Mohamed Elhafed Iaazza.
R. I.

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