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Rubrique Monde

Syrie Des milliers de civils rentrent chez eux et les terroristes abandonnent leurs armes

Des milliers de refugiés syriens ont repris le chemin de leurs foyers après qu'une grande partie du territoire national a été libérée et sécurisée par les unités de l'armée syrienne des groupes terroristes, contraints de mettre un terme aux hostilités et de remettre leurs armes. 
Au terme de deux semaines de bombardements aériens, un accord prévoyant un cessez-le-feu a été dévoilé vendredi soir, fruit de tractations ardues entre Moscou et les groupes terroristes qui contrôlent Deraa. Selon un bulletin d'information du ministère russe de la Défense, les leaders des groupes armés de la province syrienne de Deraa ont convenu de mettre un terme aux hostilités et de remettre leurs armes. «A la suite des négociations entre la médiation du Centre russe pour la réconciliation et les dirigeants des formations armées dans la province de Deraa, des accords sur les questions suivantes ont été conclus : cessation des hostilités et début de la remise des armes lourdes et moyennes dans toutes les localités sous le contrôle des formations armées», selon le texte. En outre, d'autres accords ont été également conclus, dont le règlement du statut des membres de l'opposition, l'évacuation de ceux qui ne veulent pas abandonner leur statut de combattants avec les membres de familles vers la province d'Idlib, la reprise des missions des autorités publiques syriennes dans les localités ainsi que le retour chez eux des réfugiés de la frontière avec la Jordanie. 
Dans ce contexte, depuis vendredi soir, «plus de 28 000 déplacés sont rentrés dans quelque 13 villages et localités», a indiqué Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG proche de l’opposition islamiste et basée à Londres. Ils quittent notamment les secteurs proches de la frontière avec la Jordanie. Une source militaire jordanienne a confirmé le retour d'«un grand nombre de déplacés ces dernières 24 heures», tout en soulignant que plusieurs milliers restaient encore à la frontière. Le gouvernement syrien devra reprendre le contrôle quasi-total de la province de Deraa une fois l'accord intégralement appliqué. Cet accord doit en effet se dérouler en trois étapes: la première a commencé dans l'est de la province, la deuxième se déroulera dans la ville éponyme et chef-lieu de la province, et la dernière dans l'ouest de la province. Entretemps, les soldats syriens et des membres de la police militaire russe, des chars et des véhicules militaires se sont déployés au poste-frontière de Nassib, porte vers la Jordanie.  En vertu de l'accord, les institutions de l'Etat reprendront leur travail dans la province et les terroristes abandonneront leurs armes lourdes et moyennes, selon l'agence officielle Sana. Un cessez-le-feu est en vigueur depuis vendredi. 
Les terroristes «qui refusent ce règlement partiront pour Idleb avec leurs familles», a précisé l'agence, une condition sur laquelle les factions terroristes avaient insisté. Cette province du nord-ouest est encore contrôlée par les groupes terroristes. 
Le gouvernement syrien est déterminé à rétablir son pouvoir sur l'ensemble du pays ravagé depuis 2011 par une guerre qui a fait plus de 350 000 morts.  Face à lui, des terroristes affaiblis, qui ont perdu leurs quartiers d'Alep (fin 2016) et leur bastion dans la Ghouta orientale, aux portes de Damas (avril 2018). Mais la Syrie reste morcelée, et les terroristes contrôlent encore des territoires dans le nord. Le nord-est est, lui, contrôlé par des combattants kurdes appuyés par Washington, tandis que la province d'Idleb est dominée par des terroristes de l'ex-branche d'Al-Qaïda. 
Même dans la province de Deraa, des terroristes ayant prêté allégeance au groupe terroriste Daesh conservent un fief. Le gouvernement pourrait aussi prendre pour cible les territoires terroristes de Qouneitra (sud), qui borde directement la ligne de démarcation avec Israël sur le plateau occupé du Golan.

 

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