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Rubrique Monde

Ils ont tué Boumediène…

A-t-on inventé un «rayon» d’ondes capable d’avoir un impact sur la santé d’une cible humaine sans aucun contact ? C’est une hypothèse qu’avancent les scientifiques américains. Elle pourrait expliquer les nombreux cas de diplomates et soldats atteints par des symptômes neurologiques dévastateurs. Voilà qui va relancer le débat sur la mort subite de certains dirigeants et chefs d’État jugés par trop dérangeants. 
Le 11 décembre 2004, décédait Yasser Arafat des suites, semble-t-il, d’un empoisonnement au polonium 210, selon des médecins suisses. On n’en saura rien de plus des praticiens helvètes — qui ne veulent pas déroger à la règle du secret professionnel — (sic), en dépit de la polémique ayant suivi l’annonce du décès. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, se pose toujours la question s’il s’agit d’un assassinat. À la force de l’âge, 46 ans, le Président Houari Boumediène est évacué d’urgence à Moscou. En vain. C’est à l’hôpital Mustapha d’Alger qu’il décédera de la mystérieuse maladie de Waldentröm, du nom du médecin suédois, dépêché à son chevet. Mais il rendra l’âme le 27 décembre 1978, à 4 heures du matin. 
Son aura tout autant que son engagement total contre les accords de Camp David et pour la cause palestinienne expliqueraient-ils son assassinat ? Personne ne voulait croire à une mort naturelle. Suivra une longue controverse. De nombreuses thèses sont avancées quant à son décès prématuré, toutes échafaudées par des journalistes avertis, des hommes politiques algériens et arabes se disant proches des secrets des affaires du monde. Dans l’un et l’autre cas, aucun argumentaire ne fera éclater la vérité, au contraire le mystère s’épaissit davantage. La mystérieuse arme à micro-ondes, qui rendrait malade à distance, accréditerait l’idée de l’assassinat des deux hommes. Les inventeurs de ce rayon «d’ondes» capable de tuer, à petit feu à distance, est la preuve d’esprits malfaisants. 
L’actualité du jour, avec le logiciel-espion israélien Pegasus, donne un aperçu sur la détermination à user d’armes les plus sophistiquées dans une guerre qui ne dit pas son nom entre les États. Il n’est plus question ni de moral ni de limite dans ce type de projet destructeur. La cybercriminalité n’est plus le propre de délinquants planqués, quand les États aussi s’y mettent. Nous sommes toujours, et aujourd’hui encore plus, dans la logique de destruction. 
Les guerres sont une aubaine pour tester les armes, hypersophistiquées. Les drones, dédiés au militaire, nous réserveront bien des surprises. Dans cette logique de la mort, les marchands d’armes se frottent les mains. Science sans conscience…
Brahim Taouchichet
 

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