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Nomination d’un émissaire pour le Sahara occidental L’ONU face à ses responsabilités

Le Sahara Occidental est la dernière colonie d'Afrique et fait partie du programme de décolonisation de l'ONU depuis plus de 55 ans.

Le secrétaire général de l'ONU ne dispose pas de tous les leviers pour la désignation d'un nouvel envoyé personnel pour le Sahara Occidental, poste vacant depuis la démission de l'ancien Président allemand, Horst Kohler, a déclaré le porte-parole du SG de l'ONU, Stéphane Dujarric. «Ce n'est pas le travail le plus facile sur la liste des Nations-Unies. C'est un travail difficile», a affirmé Stéphane Dujarric en réponse à une question lors de son briefing quotidien avec la presse. 
Par ailleurs, le porte-parole a refusé d'imputer la responsabilité de la vacance de ce poste au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. «Le secrétaire général s'est efforcé de pourvoir le poste, mais comme dans beaucoup de ces nominations, tous les leviers ne sont pas entre ses mains, même s'il fait de son mieux», a-t-il indiqué. 
L’ancien Président allemand, Horst Kohler, s'est retiré en mai 2019 de son poste d’émissaire de l’ONU pour le Sahara Occidental après vingt mois d’intense médiation qui l’ont vu insuffler une nouvelle dynamique au processus de paix de l’ONU pour le règlement du conflit. 
Avec le départ de M. Kohler, le Sahara Occidental aura consommé quatre médiateurs, après les deux Américains James Baker et Christopher Ross et le Néerlandais Peter Van Walssun. 
Au demeurant, l’ancien Président allemand n’a pas échappé aux obstacles imposés à son prédécesseur, Christopher Ross, qui l'ont empêché d'accomplir sa mission de médiation.

Le Maroc a eu à saborder tous les efforts 
Entravé dans sa liberté de mouvement, Ross s’était vu refusé l’accès aux interlocuteurs sahraouis dans les territoires illégalement occupés par le Maroc. Le Maroc a eu déjà à saborder les efforts d’un autre émissaire américain en 2004, en l'occurrence James Baker, dont il a rejeté le plan de paix. Celui-ci maintenait le principe d’autodétermination, en exigeant la tenue d’un référendum au terme de cinq années de sa mise en œuvre. 
Septembre dernier, le président  de la République sahraouie, Brahim Ghali, avait appelé le Conseil de sécurité à hâter la désignation d'un nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU «animé des mêmes convictions et de la même détermination que son prédécesseur», a-t-il dit, faisant allusion à Horst Kohler. 
Dans une lettre adressée au représentant permanent de la Russie à l'ONU et président du Conseil de sécurité, Vassily Nebenzia, le président Ghali avait exhorté les membres du Conseil de sécurité à renouveler leur engagement en faveur du processus politique et de la reprise des négociations directes et cruciales entre les deux parties, en vue de parvenir à une solution pacifique et durable qui respecte pleinement le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. Il avait alors assuré que «le retard dans la désignation d'un nouvel envoyé personnel a paralysé le processus politique». 
Le Sahara Occidental est la dernière colonie d'Afrique et fait partie du programme de décolonisation de l'ONU depuis plus de 55 ans.
B. T.

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