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Mali : Accords d’Alger Le Premier ministre Maïga insiste sur leur mise en œuvre

Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a réaffirmé la volonté des autorités de la transition de réussir la mise en œuvre «intelligente» de l’Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d'Alger, soulignant l'importance de préserver l'unité nationale et l’intégrité du territoire.

Lors de la 44e session du Comité de suivi de l'accord (CSA), à laquelle l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, Boualem Chébihi, a participé, ainsi que des membres du gouvernement malien, des représentants des mouvements signataires de l’accord et ceux de la communauté internationale, M. Maïga a indiqué que «la mise en œuvre intelligente» de l'accord pour la paix et la réconciliation est une «nécessité», réaffirmant la volonté des autorités de la transition de réussir la mise en œuvre intelligente de l’accord. 
Il a, à cette occasion, souligné les priorités de la transition, à savoir l'organisation des élections, la mise en œuvre «intelligente» de l'accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, et les réformes politiques et institutionnelles ainsi que la refondation de l’État. «Le plus important, a fait remarquer le Premier ministre, est le respect strict des lignes rouges à préserver, notamment l’unité nationale et l’intégrité du territoire, la forme républicaine et la laïcité de l’État». 
Se félicitant de la tenue de cette session qui «permet aux Maliens de se parler, de tracer les voies futures du Mali en paix», M. Maïga a assuré que des dispositions seront prises le plus tôt possible et insisté sur l’accélération du processus «Désarmement, démobilisation et réinsertion» et la finalisation de l’intégration des ex-combattants des mouvements. 
Il a, par ailleurs, invité les mouvements signataires à faciliter la mise en œuvre diligente de leurs engagements constants auprès du gouvernement. Cette 44e session du CSA intervient au moment où la 3e compagnie du bataillon de l'armée reconstituée est arrivée à Kidal. La réunion devait avoir lieu le 20 mai dernier, mais s'est vu reporter à la demande des autorités maliennes jusqu’à la formation du nouveau gouvernement. 
«Il y avait des engagements qui ont été pris au cours de ces deux sessions pour accélérer la mise en œuvre de l’accord», a rappelé Boualem Chébihi, signalant que l’ambiance était bonne au cours de la session. Il a aussi noté un engagement renouvelé des parties et une détermination à faire mieux et accélérer le rythme de la cadence de la mise en œuvre du document. Le diplomate algérien n’a pas manqué de réaffirmer l’accompagnement de la communauté internationale.

Le mandat de la Minusma prolongé
Signalons, par ailleurs, que le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé mardi jusqu'au 30 juin 2022 sa mission de Casques bleus déployée au Mali, en insistant sur un retour du pouvoir aux civils et la tenue d'élections générales le 27 février. Une résolution en ce sens, rédigée par la France, a été adoptée à l'unanimité. Elle prévoit une mission de paix Minusma reconduite avec ses effectifs actuels, soit un maximum de 13 289 militaires et 1 920 policiers. 
Après avoir annoncé la fin de sa mission Barkhane au Sahel, la France avait espéré pouvoir rehausser les effectifs de la Minusma de quelques milliers de Casques bleus mais l'échéance de la fin de mission (30 juin) était trop rapprochée pour obtenir un feu vert d'ici là du Congrès américain à des dépenses supplémentaires de l'ONU au Mali.
R.I.-APS

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