
L’administration Trump a annoncé ce vendredi avoir notifié à des centaines d’employés de la radio publique Voice of America (VOA), dont la diffusion est déjà suspendue, qu’ils étaient définitivement renvoyés.
Voice of America a été créée pendant la Seconde Guerre mondiale. Aux côtés de Radio Free Europe, lancée pendant la Guerre froide, et Radio Free Asia, créée en 1996, la radio internationale avait pour vocation de porter la «voix de l’Amérique» à travers le monde et notamment dans des pays du bloc des pays de l’est.
Ces quelque 639 employés, déjà mis en congé administratif pour la plupart, verront leurs contrats s’arrêter début septembre, a indiqué dans X Kari Lake, proche de Donald Trump et administratrice de l’agence gouvernementale responsable des médias publics (USAGM). Celle-ci est l’autorité de tutelle de VOA. Mme Lake s’est félicitée que, depuis mars, 85% des effectifs de l’agence aient été congédiés, en plus de centaines de contractuels.
Il restera au total 250 employés au sein de l’USAGM, dont à Voice of America et à l’Office of Cuba broadcasting (OCB) qui gère Radio y Television Marti à destination de l’île communiste dont aucun des 33 employés n’est concerné, a-t-elle dit.
Le président Donald Trump a toutefois signé en mars un décret en vertu duquel l’agence USAGM, qui comptait plus de 3000 employés en 2023, se trouve désormais rangée parmi les «éléments inutiles de la bureaucratie fédérale», la radio VOA ayant été accusée de diffuser de supposés partis-pris de gauche et des messages antiaméricains.
R. I.