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Processus d'Astana sur la Syrie Rejet des tentatives de «créer de nouveaux faits» sur le terrain

Les pays garants du processus d'Astana sur le règlement de la crise syrienne ont exprimé leur rejet de toute tentative de «créer de nouveaux faits» sur le terrain en Syrie, au terme du 14e round des négociations, tenu mardi dans la capitale kazakhe, Nursultan.
La rencontre de mardi a vu la participation, outre des délégations des pays garants du processus d'Astana (Turquie, Iran, Russie), d'une délégation de la République arabe syrienne conduite par Bachar al Jaafari et de l'envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen. «Nous rejetons toutes les initiatives visant la création de nouveaux faits sur le terrain (en Syrie) notamment les plans d'autonomie illégitimes sous prétexte de la lutte contre le terrorisme», ont souligné les pays garants du processus d'Astana dans leur communiqué final. Les participants à cette nouvelle session des négociations d'Astana ont, en outre, réaffirmé leur détermination à «contrecarrer tous les plans séparatistes qui vise à porter atteinte à la souveraineté de la Syrie et qui menace la sécurité des pays voisins», d'après le texte. Par ailleurs, les participants au 14e round des pourparlers d’Astana ont examiné, entre autres, la présence américaine illégale sur le territoire syrien et souligné la nécessité de poursuivre les consultations intensives en vue de parvenir aux meilleurs résultats, à l’ombre des derniers développements, et de façon qui réalise les intérêts du peuple syrien et préserve l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie. Le processus de paix en Syrie, aussi connu sous le nom de processus d'Astana, a été lancé en janvier 2017 par la Russie, l'Iran et la Turquie à Astana, plus tard renommée Noursoultan, afin de rassembler les parties belligérantes au conflit syrien à la table des négociations pour trouver une solution politique à la crise. Toutes les réunions tenues jusque-là dans le cadre du processus d'Astana, ont affirmé le ferme engagement de préserver la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie et de poursuivre la guerre contre les groupes terroristes jusqu’à leur évacuation définitive. Déclenchée en 2011, la crise en Syrie aurait fait plus de 370 000 morts et déplacé plusieurs millions de personnes, selon des estimations. Quelques jours avant la tenue de ce nouveau round des pourparlers d'Astana, le président syrien Bachar al-Assad a annoncé dans un entretien accordé à la chaîne italienne Rai24, que la tolérance à l’égard des terroristes depuis des décennies a provoqué le conflit armé sur le sol syrien. Pour le président al-Assad, la présence dans le pays de plus de 50 000 criminels qui n’ont pas été arrêtés, figure aussi parmi les causes de la crise syrienne. Dans ce contexte, le chef de l'Etat syrien a déclaré que «les autorités syriennes suivent toujours la même politique neuf ans après le début du conflit et ne la considèrent pas comme fautive. Si on parle de la mise en place de cette politique, bien entendu, il y a eu beaucoup d’erreurs». Selon lui, la guerre est la conséquence de précédents événements, notamment de l’extrémisme qui a vu le jour dans la région dans les années 1960 et qui s’est amplifié dans les années 1980. «Si vous voulez débattre des erreurs sur cette question: oui, je vous dirais que nous avons été trop tolérants sur cet enjeu très périlleux. C’est une grande erreur que nous commettons depuis des décennies – je parle de différents gouvernements, y compris du nôtre – et que nous avons commise jusqu’au début de la guerre», a insisté al-Assad. Fin 2017, la victoire sur le groupe terroriste Daech a été déclarée. Des opérations de ratissage se poursuivent cependant dans certaines régions du pays. A l’heure actuelle, le règlement politique, le redressement de la Syrie et le retour des réfugiés sont à l’ordre du jour.

 

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