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Rubrique Monde

États-Unis Un dernier débat Trump-Biden plus calme, malgré l'échange d'accusations

Donald Trump et Joe Biden se sont affrontés jeudi soir à Nashville lors d'un ultime débat à la tonalité plutôt constructive et respectueuse qui ne devrait pas profondément changer la dynamique à douze jours de la présidentielle américaine.
Visiblement désireux d'offrir un visage plus discipliné, après un premier tête-à-tête cacophonique, le Président américain, à la traîne dans les sondages, a accusé son rival de vouloir «reconfiner» le pays en raison du Covid-19.
«Quelqu'un qui est responsable d'autant de morts ne devrait pas pouvoir rester président des États-Unis d'Amérique», a lancé le candidat démocrate, en prédisant «un hiver sombre» pour le pays le plus endeuillé au monde, avec plus de 222 000 décès dus au coronavirus. Le vieux routier de la politique a reproché au Président républicain de ne «toujours pas avoir de plan» pour endiguer la pandémie. «Il n'y a pas un seul scientifique sérieux au monde qui pense que ça va disparaître bientôt», a-t-il martelé, alors que le locataire de la Maison-Blanche ne cesse d'assurer le contraire.
«Nous le combattons très fermement», a répondu le tempétueux milliardaire, arrivé sans masque sur la scène de Nashville, dans le Tennessee, trois semaines après avoir été diagnostiqué positif au coronavirus. Les échanges, bien que vifs, étaient nettement plus audibles que la fois précédente, lorsque le démocrate de 77 ans avait traité le 45e président des États-Unis, 74 ans, de «menteur», de «raciste» puis de «clown». «Il n'y a rien d'intelligent en vous» avait rétorqué l'ex-homme d'affaires. À Donald Trump qui l'accusait de vouloir mettre en place la politique de «la gauche radicale», Joe Biden a rappelé qu'il l'avait emporté lors des primaires démocrates où d'autres candidats étaient plus ancrés à gauche que lui.
«Il est un peu perdu, il croit qu'il affronte quelqu'un d'autre. Il affronte Joe Biden !», a-t-il ironisé. Pour éviter la cacophonie, les organisateurs avaient décidé cette fois de couper le micro d'un candidat pendant les deux premières minutes de prise de parole de l'autre pour chacune des questions, sur la pandémie, les questions raciales, le changement climatique ou encore la politique étrangère.
Donald Trump a, comme il l'avait annoncé, demandé à Joe Biden de «s'expliquer» sur des allégations de corruption au sujet des activités de son fils Hunter en Chine et en Ukraine, quand le candidat démocrate était vice-président de Barack Obama (2009-2017).
«Jamais de ma vie je n'ai pris un centime d'une source étrangère», a protesté le démocrate, qui a jusqu'ici esquivé les questions sur ce sujet en se montrant ultra-protecteur de sa famille. «Ce n'est pas vrai, pas vrai», a-t-il dit à plusieurs reprises.
Il a contre-attaqué en reprochant au président de n'avoir jamais accepté de publier ses déclarations d'impôts. «Que cachez-vous ?», a-t-il demandé.
Contrairement aux précédentes présidentielles, il n'y aura cette année que deux débats, le Président sortant ayant refusé un duel virtuel le 15 octobre — un format proposé pour éviter les risques d'infection après son diagnostic positif au coronavirus. 

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