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Rubrique Monde

Droits de l'homme au Sahara occidental Une organisation équatorienne dénonce les violations flagrantes

La coordination équatorienne «Paix, souveraineté, complémentarité et non-ingérence» a dénoncé, les violations systématiques commises par les forces de l'ordre marocaines à l'encontre des femmes sahraouies.
La Coordination équatorienne a condamné les agressions physiques et verbales, les intimidations, le chantage et la violence sexuelle exercés par les forces de sécurité marocaines contre les femmes sahraouies.
Cette Coordination sud-américaine a affirmé rejoindre les appels lancés par des parties sahraouies et de la communauté internationale pour l'observation de la situation aux territoires occupés, soulignant l'acharnement mené contre la militante Sultana Khaya et les membres de sa famille à Boudjdour, soumis aux perquisitions, la destruction de leurs biens, les agressions physiques, verbales et sexuelles.

Le martyre de Sultana Khaya
L'organisme a évoqué, à cette occasion, les parties sahraouies et internationales ayant signalé à la communauté internationale les affres que subit Sultana Khaya, à l'image des dirigeants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le Front Polisario, les organisations populaires telles que l'Union nationale de la femme sahraouie, le Comité sahraoui des droits de l'Homme, l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (Isacom), Front line defenders, la Fondation Robert Kennedy pour les droits de l'Homme, Amnesty et la Ligue internationale des juristes démocrates.
La coordination a appelé, dans ce sens, les autorités nationales équatoriennes, notamment le ministre des Affaires étrangères, Mauricio Montalvo Samaniego, à la dénonciation de la situation critique et instable que traverse le peuple sahraoui dans les territoires occupés.
La République d'Équateur a reconnu la RASD en date du 14 novembre 1983, sur la base du droit des peuples à l'autodétermination, étant l'un des fondements de la Charte des Nations-Unies, a rappelé la coordination. Sur un autre plan, notons cette intervention du représentant du Front Polisario en Europe et à l'Union européenne (UE), Oubbi Bouchraya Bachir, qui a déploré le pourvoi du Conseil de l'Union européenne contre les arrêts du Tribunal européen ayant annulé les nouveaux accords UE/Maroc qui incluaient illégalement la partie du Sahara Occidental sous occupation marocaine.
R. I.

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