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Grèce Vaste opération antiterroriste contre des groupes d'extrême gauche

La police grecque a annoncé hier avoir arrêté trois personnes et saisi des armes, dont un fusil utilisé dans des attentats par des groupes armés d'extrême gauche, au cours d'une vaste opération antiterroriste. 
Une des organisations concernées, l'Organisation d'autodéfense révolutionnaire, avait revendiqué une attaque à la grenade contre l'ambassade de France à Athènes le 10 novembre 2016. 
L'explosion de la grenade avait légèrement blessé aux jambes le policier grec de faction, n'infligeant que des dégâts matériels mineurs. 
La même organisation avait aussi revendiqué des tirs contre l'ambassade du Mexique à Athènes en juillet 2014. 
Deux hommes, de 41 et 45 ans, et une femme de 39 ans, soupçonnés d'activités terroristes, ont été arrêtés au cours de cette «vaste opération» lancée vendredi à Athènes, a indiqué la police, qui a précisé qu'un autre suspect, un homme de 46 ans, était en fuite. 
Treize maisons ont été perquisitionnées et l'unité antiterroriste de la police grecque a saisi cinq fusils d'assaut AK-47, des détonateurs, de la dynamite et des grenades. 
Un des fusils avait été utilisé dans plusieurs attentats commis par l'Organisation d'autodéfense révolutionnaire, un groupe apparu en juillet 2014, notamment contre le siège du parti socialiste grec PASOK à Athènes et contre l'ambassade du Mexique dans la capitale grecque. 
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a salué «un succès très important» et réaffirmé sa «détermination à mettre un terme définitif et irréversible au problème du terrorisme national». Les attentats visant des établissements publics, radios télévisions, banques ou représentations diplomatiques sont récurrents en Grèce depuis des années, imputés à des mouvements d'extrême gauche ou anarchistes grecs.

 

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