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Rubrique Pousse avec eux

Bientôt un seul drapeau, celui du FMI !

Informé qu’il allait avoir Sellal comme compagnon de cellule, un condamné à mort implore l’administration pénitentiaire d’avancer la ... 

... date de son exécution !

Je ne vois comme plausible que cette  explication ! Il n’y pas une et une seule équipe chargée de rédiger les discours de Aâmhoum Salah. Il doit en exister plusieurs qui bossent par brigades, en rotation. Et visiblement l’équipe qui a pondu le texte, désormais culte, sur l’interdiction du drapeau amazigh aux marches du vendredi, doit être composée de drôles de « zouaves », de nègres pas folichons du stylo. Cette équipe de rédacteurs a dû, soit veiller tard et se réveiller avec la gueule de bois le jour de la remise du discours à son énonciateur. Soit travailler insidieusement à dilapider les rares jetons de crédibilité gagnés par AGS après les mises en pénitenciers de pointures de la «Içaba». Ou alors, c’est que les mecs hab'lou tout bêtement ! Un gros coup de folie dure à vouloir gratter un endroit qui ne démangeait pas le moins du monde. J’avoue ma perplexité face à cette « sortie au drapeau ». La raison pure, la logique et l’équilibre ne peuvent l’expliquer. Sauf à considérer que c’est tout sauf la raison qui a conduit à agiter la menace au drapeau. Si c’est le cas, si l’objectif est de mettre le feu à l’armurerie et à balancer un Zippo dans le stock de poudre, je signale juste à Aâmhoum Salah que bientôt, très bientôt, si l’on n’arrête pas avec cette infantilisation de la question nationale, si l’on ne cesse pas cette gouvernance artisanale qui hésite dangereusement entre le taghenent potache et le jusqu’au-boutisme incendiaire, nous n’aurons plus alors le choix ! Fini le choix souverain. Nous serons contraints à un drapeau, un oriflamme obligatoire, imposé à brandir le vendredi , tous les jours de la semaine, et à accrocher « Bessif » sur les frontons du Palais, de toutes nos institutions de souveraineté, au-dessus  de  nos  lits, jusque dans nos chiottes : le drapeau du FMI ! Si nous sommes gentils et sages, peut-être nous laisseront-ils brandir un deuxième bout de tissu, celui de la Banque mondiale ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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