Justice ! L’affaire du fils Tebboune n’a rien à voir avec la cocaïne selon le très informé journal…
… L.S.D !
«Sur instruction du Président Tebboune, un Conseil interministériel consacré aux accidents de la route .» Ou encore, « sur instruction du Président Tebboune, un enfant gravement malade transféré à l’étranger pour soins ». Ou encore, «sur instruction du Président Tebboune, une aide humanitaire envoyée au peuple libyen». Ou encore… pas besoin d’en rajouter ! Mais peut-être des remarques. Cette démarche aussi humaine soit-elle présente certains risques. Pour ne pas dire des risques certains. Et entraîner vers des… « sur instruction du Président Tebboune, création d’un secrétariat d’État en charge de combattre le monoxyde de carbone et d’éradiquer les chauffages défectueux ». Je vois d’ici l’instruction suivante du même Tebboune exigeant du ou de la secrétaire d’État ainsi nommée de « mettre pleins … gaz dans cette tâche de sauvetage de vies humaines » ! Tant qu’on y est, pourquoi pas une instruction du Président Tebboune pour le calibrage du gazon dans les stades de foot, une autre aux douanes pour n’autoriser l’importation que de semence de gazon bio, et une dernière pour intégrer Djamel Belmadi dans la « short-list » de nos constantes nationales inviolables et interdites à la moindre critique. Attention ! Ce que j’en dis, c’est juste… attention ! D’un pouvoir absent, aphone et délégué à un frère caché derrière une porte dérobée de Conseil de gouvernement, nous risquons d’aller allègrement vers un cancer d’instructions hyper-présidentielles sur tout, et même sur… tout ce qui bouge ! En même temps, je serais malhonnête de ne pas noter, dans cette explosion artificielle d’instructions présidentielles, l’initiative et la décision du même Tebboune de déléguer un certain nombre de ses pouvoirs de nominations importantes à son Premier ministre. La nouvelle gouvernance qui peut ensemencer un début de confiance, c’est celle qui saura trouver un chemin entre cet entrelacs d’instructions qui vont dans tous les sens et une délégation réfléchie des pouvoirs. Nous n’y sommes pas encore ! C’est à peine si nous réapprenons à fumer du thé ensemble pour rester séparément éveillés à ce cauchemar qui continue.
H. L.