Emboîtant le pas à l’Espagne, la Principauté de…
… Ouled Fayet refuse toute ingérence dans les affaires internes de la Dézédie !
Juste une résolution non contraignante, et c’est la panique ! Je n’ose imaginer si l’Europe avait pondu une condamnation ferme et contraignante. J’ose encore moins imaginer si un embargo avait été envisagé sérieusement contre la principauté de Dézédie. Genre « les avoirs de personnalités gelés» dans les banques européennes. Ou encore, genre «interdiction de se rendre dans des capitales occidentales pour toutes raisons, même celles de santé». A la limite, nous, en quoi ça nous gênerait ? On se passerait de céréales et de Nutella, pour ceux qui en prennent encore. Ce qui ne fait pas beaucoup. Et on se soignerait chez nous, ici, en Dézédie, ce qui fait, malgré tout, beaucoup de monde parmi nous. Pour ne pas dire le gros de notre troupe. Mais « EUX » ? Est-ce que tu vois d’ici les enfants furibards parce que le papa ou la maman ou les deux sont dans l’impossibilité de leur payer les traites de l’appartement dans le 7e arrondissement parisien, les comptes ayant été gelés ? Aïe ! Aïe ! Ou alors la crise de nerfs parce que Monsieur ne peut pas aller dans sa clinique du 16e se faire corriger un ongle incarné ? Impensable ! J’ai d’ailleurs ri doucement en ayant ouï dire ces dernières heures que le ministre des Moudjahidine avait ressorti de sa boîte poussiéreuse la menace ultra-rouillée de relancer le sujet marronnier de la criminalisation du colonialisme français ! Bourourou, rentre vite dans ta boîte, on connaît ton côté facétieux, mais là, tu ne fais même plus rire ! De qui se fout-on ? Visiblement, des martyrs que l’on tourmente ainsi cycliquement dans leur repos éternel et que l’on instrumente de manière pas franchement jolie, avant de conclure dans un clapotis lamentable « cette question n’est pas à l’ordre du jour des excellentes relations qui nous lient à la France et du 3 456e réchauffement faisant suite un ch’tit malentendu vite réglé » ! Minable ! Riquiqui ! Même l’ongle incarné n’y croit plus à ce genre de menaces, lui qui sait, par avance, que de toutes les manières, et en dernière instance, il aura droit à sa «douce correction européenne ». Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
