Julien Clerc en concert le 12 septembre à Alger. Un spectacle placé sous le haut patronage de l’Association nationale de rhumatologie, avec le concours de sponsors prestigieux : Paracétamol, Neurofène, Diclofénac, Ibuprofène, Tramadol. Seul point noir selon les services de sécurité. Des risques de bousculades dans les…
… Maisons de retraite et de gériatrie !
Je m’excuse, mais cette question fondamentale, centrale et déterminante doit être réglée maintenant. Pas demain. Et surtout pas plus tard. Maintenant. Encore hier vendredi, en marchant dans le centre de la capitale, j’ai été brutalement confronté à ce problème : des pancartes dénonçant la «Içaba». Et d’autres pancartes s’en prenant à la «Issaba». Osons enfin poser la question qui gêne : quelle est la bonne orthographe ? Içaba ? Ou Issaba ? Parce quoi ? Répondez-moi franchement ! Peut-on aller vers la 2e République sans trancher la chose ? Non, bien évidemment ! La 2e République doit se construire sur des bases claires, et je reste mesuré en n’employant pas le qualificatif «saines». Une bonne fois pour toutes, entendons-nous sur la bonne orthographe. Içaba ? Issaba ? Nous sommes aujourd’hui à un tournant, je dirais même à un virage, pour ne pas dire à un carrefour dans le mouvement de contestation du régime. Et si nous voulons réellement que tout cela continue avec la même force, ne fasse pas pschitt, décidons-nous, que diable ! Içaba ? Ou Issaba ? Je sens bien qu’il y a anguille sous roche ! Le pouvoir tente de semer la zizanie dans nos rangs. En multipliant les orthographes. Pour brouiller les pistes. Pour semer la confusion quant à nos objectifs et nos cibles. Réagissons ! Ripostons à ces «Doubab orthographiques», à ces mouches de la cédille et du S doublé ! Exigeons une période de transition assez longue pour nous permettre de retenir enfin une seule version. Içaba. Ou Issaba. Heu juste au passage, on écrit «Transition» ? Ou «Tranzision» ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
