Blida, ville des roses et des…
…oranges !
Je rappelle tout de même, humblement, du bout de mon clavier, qu’à l’époque, la suppression de l’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans avait été expliquée officiellement par toute une série de raisons les unes plus probantes que les autres, toutes présentées comme tombant sous le bon sens économique : protéger notre parc automobile de l’arrivée massive de véhicules polluants, recalés au contrôle technique en Europe. Empêcher que la Principauté ne devienne le déversoir de tous les moteurs diesel de plus en plus décriés là-bas. Faire barrière à des engins souvent en piteux état, voire accidentés et réparés sommairement. Et faire barrage au trafic de voitures volées en Europe, notamment dans les Balkans, et ne pas permettre de les blanchir sur notre territoire et de les réintroduire dans le circuit des guimbardes cleans. Et tout un tas d’autres arguments qui ne manquaient pas de logique économique et sonnaient fort bien à l’oreille patriotique. Aujourd’hui, d’un gouvernement dont je doute qu’il puisse triturer comme bon lui semble la loi de finances et traiter de sujets aussi sensibles sur la durée, fuse et va sûrement s’appliquer ce retour aux voitures de moins de trois ans. Que s’est-il passé ? Les épaves européennes se sont-elles soudain transformées en moyens de transport hyper-écologiques ? Le diesel aurait-il finalement des vertus de protection de la couche d’ozone dézédienne, et seulement de cette couche d’ozone-là, à l’exclusion de toutes les autres de la planète ? Ou alors l’explication serait à chercher du côté du 22 février ? Ce 22 février qui, décidément, permet des choses « I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E-S » ces deniers jours ? Si c’est le cas, alors n’hésitons pas une seconde ! Instituons le 22 février, journée nationale du miracle automobile ! Et fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue.
H. L.
