Plein gaz sur un mois de longue haleine !

Au moment où Trump s’est retiré, BMS aurait déclaré…

…«Je n’ai rien senti !»

Alors là bravo ! Je ne trouve rien d’autre à dire que «bravo» ! Décider à quelques petites heures du début du Ramadhan de suspendre les importations de produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, faut vraiment en avoir entre les deux oreilles pour le faire ! Déjà qu’en temps normal, chacune et chacun d’entre nous a développé des capacités en apnée dignes de faire avaler la pellicule du Grand Bleu à Besson, que va-t-il en être maintenant que nous allons devoir affronter un haut-fond de… trente jours ? Et puis, a-t-on seulement pensé aux conséquences dramatiques d’une telle décision ? Quand j’écris «dramatiques», faut vraiment prendre conscience que là, je fais allusion à l’équilibre fragile du monde, aux menaces d’un nouvel ordre des puissances et à une indépendance et une souveraineté de plus en plus fragiles. Quel rapport ? M’enfin ! Il saute aux yeux ! Même si l’emploi du verbe «sauter» me semble, après coup, un brin malheureux. Je m’explique. Les initiateurs de cette interdiction, le gouvernement pour faire court, auraient dû savoir qu’une telle décision entraînerait fatalement une augmentation spectaculaire des concentrations en gaz divers, en nuages chimiques de différentes compositions par-dessus nos têtes. Cette concentration aurait immédiatement donné l’alerte sur les monitors des USA et d’Israël et sur leur clavier, l’Arabie Saoudite. Se faire bombarder pour cause de mauvaise haleine ! J’ai vu plus glorieux comme fin ! Nous terrer dans nos caves par la faute de gaz d’aisselles s’échappant massivement de nos réacteurs corporels carburant sans protection aucune, c’est ballot, non ? Et après ? Une fois qu’on se sera ramassé une belle raclée, l’armistice, on le signera où ? Sous la douche ? Je fume du thé et je reste éveillé, le nez bouché, le cauchemar continue.
H. L.